Quasiment en manque de loisirs, notamment dans le secteur des industries de la nuit, le chef-lieu de la province de la Ngounié, Mouila, attend un événement devant réveiller ce secteur d’activité en somnolence dans la région. Le 15 juin prochain, s’ouvre dans la ville le «Terminus night-club Mouila». Un une structure se positionnant d’emblée comme la prochaine plaque tournante de la culture au Gabon et sur le continent. Si l’ambition semble démesurée, les moyens déployés par les promoteurs sont à la hauteur des résultats escomptés.

Une vue de l’intérieur du Terminus night-club Mouila. © D.R.

 

Mouila, dans la Ngounié, enregistrera, le 15 juin prochain, un événement culturel et non des moindres. À l’occasion de l’ouverture du «Terminus night-club Mouila», plusieurs artistes de renom seront dans la ville. Ils entendent apporter leur pierre à l’édifice avec un soutien efficient à cette nouvelle structure de divertissement qui se porte sur les fonts baptismaux. 

Au regard de la morosité de l’activité culturelle dans la localité, les promoteurs de ce nouveau night-club ont voulu mettre sur pied une structure disposant de tout ce qu’il y a comme moderne et de haute technologie dans le domaine. L’objectif étant de montrer que hormis la capitale, Libreville, on peut retrouver des infrastructures de pointe dans les différentes provinces. Cette boite de nuit veut donc faire bouger les lignes dans le secteur de l’industrie de la nuit à Mouila et offrir à la population et aux artistes un espace de détente, de loisirs et de prestation. 

Elle répond, selon ses services de communications aux normes internationales d’autant plus qu’on y retrouve toutes les commodités requises, toutes sortes de boissons, un plateau technique high-tech, «qui n’a rien à envier à ce qui se fait à l’extérieur du pays». «C’est un espace où les gens se sentiront à l’aise, très loin du dépaysement», indique-t-on. 

Pour les promoteurs, «il s’agit de la première structure de ce niveau, dans le pays, à avoir une piste de dance avec écran géant et plusieurs autres petits écrans». Toute chose illustrant la forte connexion de la structure aux technologies de l’information et de la Communication. 

Un des salons de la structure. © D.R.

Enfin, l’objectif de cette boite est de faire de Mouila un carrefour artistique pour des événements culturels sur la scène locale, africaine voire mondiale. «Nous voulons que lorsque des artistes internationaux arrivent en spectacle à Libreville, qu’ils ne repartent pas sans passer par Mouila», souhaitent-ils. C’est dans ce sens qu’ils envisagent de tout mettre en œuvre, en termes de concepts, pour que le chef-lieu provincial de la Ngounié devienne une citadelle de tout ce qu’il y a de culturel sur la scène locale, singulièrement et africaine, en particulier. 

Avec cette structure, ils souhaitent donc que Mouila devienne une plaque tournante de la culture au niveau national et international afin de vendre, au mieux, le Gabon culturel.

Le premier spectacle au «Terminus night-club Mouila», le 15 juin prochain, aura pour guets-stars, Alexis Abessolo, Arnold Djoud, l’Amalgame, Stekfrite, l’humoriste Manitou, ainsi que Chambre à louer, Prince Kiala, Rolande et African Légend. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Et le volet sécuritaire! Amen.

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