Le ministre du Pétrole et son collègue porte-parole du gouvernement se sont rendus au terminal du Cap Lopez, à 17 km de Port-Gentil, le 10 mai, où un incident a été enregistré sur un bac de stockage le 28 avril dernier. A l’issue de cette descente sur le terrain, les deux membres du gouvernement ont indiqué que l’incident n’a pas atteint le flanc marin, tout comme il n’a pas eu d’effet sur la production pétrolière du Gabon.  

Vincent de Paul Massassa et Alain Claude Bilie-By-Nze sur le site du terminal du Cap Lopez, le 10 avril 2022. © D.R.

 

Après l’incident malheureux sur le terminal du Cap Lopez, fin avril dernier, le ministre du Pétrole et son collègue porte-parole du gouvernement, se sont rendus sur les lieux, le 10 mai. Il s’est agi, pour les deux membres du gouvernement, d’évaluer l’évolution de la situation après le passage des techniciens des administrations des Hydrocarbures et de l’Environnement, le 30 avril dernier. Le constat fait par Vincent de Paul Massassa et Alain Claude Bilie-By-Nze ne souffre d’aucune ambigüité : l’incident a été bien géré par l’opérateur Perenco et aucune pollution marine n’est visible.

«Nous avons constaté que dans un premier plan que l’incident n’a pas atteint le flanc marin, comme on l’a entendu. C’est le premier constat. Le deuxième c’est que les hydrocarbures qui se sont échappés du bac de stockage R17 ont été entièrement contenus dans le merlon prévu à cet effet. Aujourd’hui ces hydrocarbures ont été récupérés, repompés vers d’autres citernes. Et nous comptabilisons 92% de ce volume désormais sécurisé», a affirmé le ministre du Pétrole.

«Les opérations de nettoyage se poursuivent mais également le reconditionnement de l’ensemble des équipements pour la mise en exploitation dans les tout prochains jours du terminal pétrolier. Il faut dire qu’entretemps, toute l’activité au terminal n’avait pas été arrêtée. Le terminal continue à livrer à la Sogara ses lots pour des besoins nationaux. Les enlèvements se font également. Aujourd’hui nous n’avons pas tout le volume nécessaire mais l’enlèvement a pu être réalisé le week-end écoulé pour le compte de la République Gabonaise. Et nous sommes en attente de complément de volume pour permettre à ce pétrolier d’être chargé à bloc avant qu’il ne reprenne la mer», a ajouté Vincent de Paul Massassa.

Dans l’attente des résultats des enquêtes

Le porte-parole du gouvernement, quant à lui, a davantage rassuré l’opinion et les investisseurs. «Je tiens quand même à dire que l’incident a été géré avec la contribution des différentes administrations concernées. Les Hydrocarbures et l’Environnement. Nous sommes en relation permanente avec nos collègues en charge de ces départements ministériels, les ministres Massassa et Lee White. Le gouvernement est mobilisé pour rassurer à la fois l’investisseur, parce que Perenco est un investisseur au Gabon et qui est présent dans d’autres pays. C’est un incident qui aurait pu avoir des effets négatifs sur ses activités, par ailleurs», a déclaré Alain Claude Bilie-By-Nze.

«On verra ce que les enquêtes vont déterminer. Dans tous les cas, aujourd’hui, l’activité sur ce terminal peut reprendre dans un délai relativement court. Pour ce qui est de la production du pétrole au Gabon il n’y a pas eu d’effet sur la production. Il va y avoir quelques effets sur les capacités d’enlèvement mais ce sera géré également en interne. Donc on tenait à rassurer quand même l’opinion publique sur la situation ici au niveau du Cap Lopez», a conclu le porte-parole du gouvernement.

 

 
GR
 

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