Au terme du mandat en cours : Débat autour du bilan économique
Le bilan économique du président de la République a récemment été au centre d’un échange sur Radio France Internationale.
Le bilan économique d’Ali Bongo a été évoqué sur Radio France internationale (RFI), le 12 juin dernier. Invités de l’émission «Le débat africain» d’Alain Foka, le ministre de l’Économie et sa collègue du Commerce ont eu fort à faire face à leurs deux contradicteurs. Si Régis Immongault et Madeleine Berre ont tenté de relever les acquis du mandat qui s’achève, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, membre des think tanks de l’Union nationale, et Fabien Owono Essono, ancien ministre récemment passé à l’opposition aux côtés de Jean Ping, ont essayé de démontrer que les réformes engagées se sont soldées par des échecs et que les promesses n’ont pas été tenues. Les deux ministres ont invité les populations à renouveler leur confiance à Ali Bongo, alors que leurs contradicteurs ont mis en doute sa capacité de mobilisation et son éligibilité.
Dès l’entame du débat, Régis Immongault a évoqué «un bilan globalement positif». S’il a reconnu que «certains éléments n’ont pas pu aboutir», il n’a pas manqué de rappeler que «quand Ali Bongo arrive au pouvoir, l’économie gabonaise était dans une situation d’essoufflement».
Pour lui, le souci du président de la République, ces sept dernières années, a été la diversification de l’économie, rappelant au passage qu’entre 2004 et 2008, le taux de croissance était de 1,3%, alors qu’entre 2010 et 2015, il est passé à 5,4%. Ces chiffres dont Régis Immongault a dit être «bien fier» n’ont pas convaincu ses contradicteurs, notamment Fabien Owono Essono, qui a souhaité dissocier le bilan des nombreux établissements publics créés et gérés par la présidence de la République de celui des administrations.
Pour sa part, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a vivement contesté ces chiffres, disant qu’ils ne reposent sur rien. Le représentant de Casimir Oyé Mba n’en a voulu pour preuve que le fait que depuis 2009, les comptes de l’État n’ont systématiquement pas été approuvés par la Cour des comptes.
Si elle s’est gardée de commenter le rapport de la Cour des comptes, alors que son collègue a expliqué que la non-certification des comptes publics est liée aux vices de forme et procédure, Madeleine Berre a défendu la création des établissements publics. Pour elle, tout cela était guidé par «un souci d’efficacité». Pour les membres du gouvernement, il n’y a donc qu’un bilan unique à faire, d’autant que les différentes entités mises en place ont permis d’accélérer l’aboutissement des projets publics.
Toutefois, sans l’avouer, Régis Immongault et Madeleine Berre ont eu beaucoup de mal à convaincre sur la diversification de l’économie et la réduction du chômage, préférant se focaliser sur les infrastructures de la santé. Pour le ministre de l’Économie, les sept dernières années ont permis de «poser les jalons d’une croissance économique diversifiée allant vers l’émergence».
14 Commentaires
J ai suivi le débat et j ai été surpris par les propos nauséabonds utilisés par l’opposition et là je dirai chapeau aux deux ministres qui ont su garder leur calme malgré les insultes avancées. La mauvaise foi était manifeste. Comment ne pas reconnaître que dans le domaine routier il y a eu des fortes avancées? Comment ne pas reconnaître que Vamed a construit les hôpitaux provinciaux avant Ali Bongo Ondimba? Comment ne pas reconnaître que certaines familles se sont installés à Agondje malgré l absence d eau? Comment ne pas reconnaître la croissance économique du Gabon a été supérieure à celle de l Afrique subsaharienne durant la période 2010-2015. Et après cela les réseau de l opposition se réjouissent. Alors là je me rends compte qu il y a un véritable désert intellectuel en face, l opposition désormais c est l insulte la menace et dommage que le petit charge d études d Eyambat Tsima soit rentré dans cette danse.
Bravo aux deux Ministres qui ont su aller à l essentiel en argumentant durant cette émission.
@Victor Mabe,
Bravo surtout pour toi qui est dans la propagande car il s’agissait d’un vra debat base sur des faits et des chiffres. Immongault n’avait pas en tete le nombre reel de KM de routes construites, Madame Berre a parle de la CNAMGS et de l’audit des PME au moment ou il fallait les payer…Mais lorsque les marches ont été attribues, les services concernés n’étaient-ils pas compétents ? On se rend compte de la mauvaise PME au moment de payer ? et au moment de l’attribution ? n’ont – elle pas été évaluées ? Immongault parle d’une meilleurs croissance quand toutes les agences de notation nous donnent une note défavorable, tous les organismes financiers tirent la sonnette d’alarme, nous empruntons a tout va (près de 15 prêts sur l’international), aucun budget valide depuis des annees par les institutions nationales….Enfin, nous preferons exceller dans l’autosatisfaction et la masturbation intellectuelle.
Salut
Monsieur je vous demande de resuivre l interview le Ministre de l Économie à bien donné le nombre de km de routes bitumées en 7 ans. Il a dit 700 kms. Souffrez de supporter cette réalité alors que sous Myboto c était le désert. Et Oye MBA comme Ministre du Plan N a rien fait à ce niveau.
Il vaut mieux prendre le temps d’écouter ce débat.
http://m.rfi.fr/emission/20160612-gabon-le-bilan-economique-ali-bongo-ondimba
Véritable cours d’économie de JG Ntoutoume Ayi dispensé à Régis Immongault. Un ministre qui ignore ses chiffres, triste !
Cher Victor Mabe, ne te mêles-tu pas les pinceaux dans ton argumentaire? Relis-toi avant de publier. Tout ce que tu cites n’est que de la gnognotte au regard des attentes des populations et des promesses faites par Ali en 2009. Un peu de modestie, toi aussi!!!
J’ai écouté ce débat avec des amis français, donc ils n’ont a priori aucun parti pris, ils ont été stupéfait des hors sujet de Mme Berre. Ils n’ont pas compris qu’un pays où il n’y a pas eu de baisse d’impôts, les recettes fiscales soient en baisse si le pays est en croissance.
Comment pendant 7 ans la Cour des comptes n’ait pas certifié les budgets de l’état pour des raisons « de formes ». Ils ont vraiment été surpris qu’en 7 ans l’état n’ait pas pu apprendre les formes exigées par sa cour des comptes.
Arrêtons donc avec le fait que M. Ntoutoume est traité ses interlocuteurs de voyous c’était un débat il faut de la formule, il faut marquer les esprits. M.Ntoutoume a été percutant c’est le seul qui avait préparé ce débat et il l’a gagné.
Ministre des finances dans les autres pays on l’appelle ministre des chiffres ça ne peut être dans l’ordinateur.
M. Immongault ON NE RENTRE PAS DANS SON ORDINATEUR surtout pas quand on est ministre d’un pays et qu’on est écouté par tous les francophone. Rentrer dans son ordinateur c’est comme manger son argent c’est du patois traduit en français.
“L’ambition fait préférer une défaite à une victoire qui ternit la renommée du chef.”William Shakespeare
Resuivez bien l émission c est pour le coût du CHU que le Ministre de l Économie à dit qu il N avait pas le montant en tête et qu il pouvait communiquer le chiffre correct s il rentrait dans son ordinateur. Vous imaginez qu un Ministre de l Économie doit avoir en tête de maniere précises le coût des différents projets réalisés du Gabon. Ça m étonnerait et dans quel intérêt? C est différent des indicateurs macro économiques. Et puis essayez de demander à ceux de l opposition s il N avait pas des fiches durant ce debat. Peut être que le Ministre de l Économie à juge inutile d apporter des chiffres des projets. Et je ne sais quel cours d économie Mr Ntoutoume a eu faire quand il conclut que si les recettes N augmente pas cela signifie qu il N y a pas de croissance. Il confond la comptabilité à l économie. Il oublie l effet des exonérations et des dépenses fiscales souligné d ailleurs dans les rapports du FMI. Je ne pense pas que Ntoutoume Ayi soit Économiste je le lui pardonne
Pour moi le bilan est très positif et les gabonais le savent bien , les côtiers seront avec lui pour une victoire cash.
Monsieur Victor Mane , lorsque l’on est précisément à moins de 60 jours d’une échéance aussi importante qu’une élection présidentielle, que l’on est ministre en exercice dans le gouvernement sortant, et qui plus est celui de l’économie, et ce sur une radio internationale, et que l’on est un tout petit peu sérieux, un tel débat se prépare. Donc ne reprochez pas aux autres d’avoir préparé des fiches, personne n’a empêché votre ministre d’en faire autant. Tout ce beau monde est en pré-campagne. M.Immongault était là pour défendre un bilan que vous le vouliez ou pas, donc il lui revient d’être aussi précis que possible. Ce que M.Ntoutoume dit sur les recettes fiscales ne relève pas de la comptabilité comme vous le dites. De quelles exonérations parlez-vous? Nous sommes dans un rapport de 1 à 5 points de différence de croissance entre le Gabon des tocards et le Gabon D’Ali et ses génies économiques. De quelles dépenses fiscales parlez-vous? Avant qu’il y ait dépenses, il faut d’abord qu’il y ait des recettes. Et en économie, que fourrez-vous dans le terme dépenses fiscales? Comment faites vous pour vous satisfaire de 700 kilomètres de routes réalisées en 7 ans? Si ce chiffre est même réel ? C’est de la démence. Cela fait en moyenne une centaine de kilomètres de route réalisées chaque année. On parle désormais au Gabon de nombre de salles de classes construites, et non plus d’établissements scolaires construits, pour donner l’illusion que l’on réalise des choses. Si on parle de salles de classes c’est qu’il n’y a pas eu d’établissements dignes de ce nom de réalisé. Vous parlez de M. ntoutoume comme du petit chargé d’études de je sais pas qui, mais vous qui êtes vous? Si M. Ntoutoume n’est économiste, vous non plus assurément. Et s’il vous plaît, donnez les références des rapports du FMI sur lesquels vous dites vous appuyer pour soutenir vos affirmations (j’aimerais y trouver le terme dépenses fiscales et ce que vous mettez dedans). Le Gabon dans lequel vous vivez est sans aucun doute formidable, mais celui dans lequel je vis est très loin de l’être. Mais c’est vrai, j’appartiens très certainement à la frange des gabonais de mauvaise foi.
Cher ami allez sur le site du FMI et regarder les deux dernier Staff Report du FMI au titre de l article 4.
Je vous demande aussi de lire la définition des dépenses fiscales, j ai l impression que vous N avez pas compris le terme. En français facile ce sont toutes les exonérations accordées au titre de droits de douanes, impôts et taxes diverses. Le site du FMI c est imf.org
Monsieur MABE et tous ceux qui défendent l’indéfendable, vous vivez dans une bulle mensongère entretenue tous les jours par qui vous savez. Au passage, Monsieur NTOUTOUME AYI est Administrateur Economique et Financier Diplômé de l’IEF, entre autre, donc bien placé pour parler économie.
Par ailleurs, laissez moi vous dire que je vous parle en tant que personne bien au fait du processus d’élaboration du budget de l’Etat. Nos comptes nationaux sont mal calculés du fait de la piètre qualité (et fiabilité) des informations collectées à la base de notre économie pour renseigner toutes les variables par secteur d’activité conduisant au calcul de la Production et de la Valeur ajoutée, donc in fine du PIB. Ce sont ces données qui malheureusement servent de base aux travaux des organismes tels que le FMI et la Banque Mondiale, entre autres (donc une base peu fiable, même s’il essaient d’ajuster ces chiffres par des petites corrections apportées après des entretiens avec des points de collecte et/ou d’élaboration statistique). En sus, il y a aussi les petits ajustements faits sur les données réelles pour présenter des comptes économiques politiquement corrects et en phase avec le discours politique, même si la vérité des chiffres peut être à l’opposée. Tout ceci mis ensemble vous donne une idée de la fiabilité de nos taux de croissance. Tant que notre système statistique ne sera pas amélioré, pour moi ces chiffres ne reflèteront aucune réalité. Bref je ne voudrais pas rentrer dans des détails plus précis car malgré tout nous avons un droit de réserve et ce n’est pas le lieu pour évoquer ce genre de choses. Le Président de la République a fait de très belles choses en 7ans, mais après il nous faut voir l’impact de ces réalisations sur l’amélioration du quotidien des gabonais. La route, oui, mais sont-ce les bonnes routes qui ont été choisies quand on regarde le quotidien des populations vivant en majorité dans des zones « urbaines » difficiles d’accès en toutes saisons? Les hôpitaux, oui, mais le gabonais lambda a-t-il les moyens de se faire prendre en charge correctement et en tout temps même avec l’appui de la CNAMGS?L’éducation nationale est-elle au beau fixe dans un système gangrené par les grèves à répétition et devenu un champ pour hommes politiques en quête de popularité? Les vrais problèmes des gabonais pourraient être listés sans fin car la vérité est que le Président de la République n’est pas entouré des hommes qu’il faut, le milieu étant pourri par de jeunes opportunistes (je suis moi même jeune mais expérimenté), des francs-maçons et autres homosexuels qui ne voient que leur intérêt personnel plutôt que l’intérêt de la nation. A ce propos, on les retrouve aussi bien dans l’opposition que dans le pouvoir. Tant que le pays ne sera pas à l’abri de CES GENS là, nous ne connaitrons pas la vraie prospérité. Vous finirez tous dans les géoles pourries que vous avez construites un jour, ne vous en faites pas. Juste 99 « jours » pour le voleur…et 1 jour pour le peuple afin de rendre justice.
GOD save us.
Félicitation à ces deux membres du gouvernement pour leur brillante intervention à ce grand débat sur un sujet très sensible et complexe .
@Jean NZELA,
J’aquiesce, vous etes nombreux et plutot bien organises. Mais les lecteurs au vu du titre de cet article savent en quoi s’en tenir face aux reponses du pouvoir…Cependant, je dosi avouer que la fin d’un system nous montre a quel point le pays etait tenu….Les gens en ont marre….