Suite à la suspension du Pr Rufin Didzambou, directeur général de l’École normale supérieure (ENS), le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone, a rencontré le 7 janvier à Libreville le Snec-ENS et la Force de réflexion et d’actions pour l’Enseignement supérieur (FRAPES). Un échange qui s’est voulu  franc afin d’apaiser les tensions et trouver une issue favorable à cette crise.

Le Pr Hervé Ndoume Essingone écoutant les syndicalistes, le 7 janvier 2024. © GabonReview

 

Suite au préavis de grève déposé par le Snec-ENS et la FRAPES, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Pr Hervé Ndoume Essingone, a reçu ces syndicats le 7 janvier 2025. L’échange a porté sur la suspension du directeur général de l’École normale supérieure (ENS), Pr Rufin Didzambou, et les tensions qu’elle a générées.

Lors de cette rencontre, le ministre a insisté sur l’importance du dialogue pour apaiser la situation. «Nous les avons reçus à la suite du préavis de grève qu’ils ont déposé à notre cabinet hier. La question étant sensible, nous sommes effectivement pressés de les recevoir afin de les écouter et de nous permettre donc de faire du rapport aux plus hautes autorités», a-t-il déclaré.

Les leaders syndicaux du Snec-ENS et la FRAPES.© GabonReview

Cet appel au dialogue s’inscrit dans la volonté de ramener la sérénité au sein de cette importante institution. «En toute chose, l’écoute et le dialogue sont nécessaires et donc il leur appartient d’agir en responsabilité pour que les missions qui sont les nôtres puissent être assurées au bénéfice de notre jeunesse, au bénéfice de nos populations», a ajouté le membre du gouvernement.

De leur côté, les représentants syndicaux ont montré des signes d’ouverture. Tout en maintenant leurs revendications, dont le maintien du Pr Didzambou et la fin de la cotutelle avec l’Éducation nationale, ils ont affirmé vouloir «mettre de l’eau dans leur vin» afin de trouver un terrain d’entente pour assurer le fonctionnement optimal de l’ENS.

Ce dialogue franc marque une étape importante vers une résolution de la crise, bien que des décisions claires soient encore attendues.

 
GR
 

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