Téké et fang, ces «extrémistes» qui bloquent la libération et le développement du Gabon, selon Ondo Ossa
Dans une nouvelle sortie, lundi 30 décembre à Libreville, l’ancien candidat à la présidentielle de 2023, opposant assumé des militaires au pouvoir, a identifié trois catégories qui, selon lui, empêchent l’avancement du Gabon. L’universitaire cite, entre autres un groupuscule de compatriotes originaires du Haut-Ogooué et du Woleu-Ntem qu’il présente comme des «extrémistes», attachés à leurs avantages au détriment du bien-être commun.
Au Gabon, selon le Pr Albert Ondo Ossa, le processus de libération et de développement est bloqué au plan interne par trois catégories d’individus. Les premiers constituent le groupe qu’il qualifie d’«extrémistes», pour la plupart originaires des provinces du Haut-Ogooué et du Woleu-Ntem, particulièrement ceux se réclamant du canton Kyé à Oyem. Il s’agit, a-t-il précisé lors d’une nouvelle sortie, lundi 30 décembre 2024, de compatriotes téké et fang, qui «pensent que le sommet de l’État est leur propriété privée». Ce groupe, «qui ne dépasse pas une cinquantaine de personnes», croit détenir le pouvoir d’État et ne serait disposé à ne le céder sous aucun prétexte «quitte à marcher sur des cadavres».
À côté de cette «faible minorité» composée d’«individus peu recommandables», l’universitaire identifie en deuxième lieu «les transhumants et les indécis de tous bords qui ne se contentent plus de préserver leur pain, mais s’activent pour préserver leur petit bout de pain». Ceux-ci, se moque-t-il, «sont nulle part et partout à la fois […] semant le trouble et la division sur fond de ragots, car leur intérêt réside dans l’instabilité. Plus le pays est instable, mieux ils se portent».
Si l’ancien candidat à la présidentielle de 2023 assure que tôt ou tard cette deuxième catégorie de personnes perdra ce à quoi elle tient, il assure qu’il en sera de même pour troisième et dernière catégorie de compatriotes qui retardent le développement du Gabon : «les corrompus de tous bords, laïcs comme religieux, qui sèment à tout vent et se retrouvent dans toutes les tribunes, jour et nuit».
Toutefois, le Pr Albert Ondo Ossa prévient que «la nouvelle République», qu’il voit poindre à l’horizon dès l’année 2025, aura raison de tous ces Gabonais qui se révèlent à lui comme de véritables ennemis de leur propre pays. «Que tous ceux-là prennent garde, car la nation bientôt reconnaîtra les siens […] Ces catégories d’individus pensent avoir verrouillé le système au point qu’il ne reste plus au président élu qu’une seule solution : accompagner le chef du CTRI dans son action sans qu’on en sache les contours. Il devrait juste accepter d’être vice-président ou ministre et applaudir par-dessus tout», a déclaré celui qui revendique toujours sa victoire supposée à la dernière élection présidentielle.
2 Commentaires
S ‘IL Y A UN EXTREMISTE C EST BIEN CE MONSIEUR.
LUI QUI A TOUJOURS FAVORISE LES ETUDIANTS ORIGINAIRES DE MINVOUL. DE QUI SE MOQUE T IL?
LUI QUI PASSE TOUT SON TEMPS A DINIGRER PUBLIQUEMENT SES AUTRES COLLEGUES EN PRETENDANT PONPEUSEMENT ETRE LE MEILLEUR?
QU A T-IL FAIT QUAND IL ETAIT MINISTRE?
ON ATTENDAIT SES ANALYSES AVANT, PENDANT ET APRES LA DERNIERE CONFERENCE DES CHEFS D ETAT DE LA CEMAC .IL AURAIT PU SAISIR CETTE OCCASION POUR NOUS MONTRER QU IL EST VRAIMENT ECONOMISTE (AU GABON BIEN SUR..)
Et pourtant mon cher Actu, il a tout à fait raison. Vous vous rappelez le chouchou ministre de Silvia Bongo du Canton Kyè et les fonds du Covid19? Un peu d’esprit critique et pas ces tirs à boulets rouges à la gabonaise. Le Gabon est prisonnier d’une bande de détourneurs et de vicieux depuis 1967. Faire l’autruche ne mène nulle part.