Tchibanga : Grogne au CHR Benjamin Ngoubou
Le personnel du Centre hospitalier régional Benjamin Ngoubou de Tchibanga a lancé un mouvement de grève, lundi 24 avril, pour réclamer de meilleures conditions d’accès à leur lieu de travail et de prise en charge des patients.
Au CHR Benjamin Ngoubou, les bus de transport seraient «sur cales» depuis des mois. © D.R.Vue du CHR Benjamin Ngoubou et de son laboratoire, lors de l’inauguration officielle, le 18 août 2008. © D.R.
Fini le service minimum au Centre hospitalier régional Benjamin Ngoubou de Tchibanga, dans le chef-lieu de la province de la Nyanga. Dans la matinée du lundi 24 avril, les agents ont lancé un mouvement de grève après plusieurs jours d’attente d’une réaction favorable de la part des responsables de l’établissement de santé, à qui ils assurent avoir transmis leur cahier de revendications depuis des semaines. Mais jusqu’au 18 avril, date de l’expiration du service minimum, la hiérarchie n’a pas daigné leur accorder la moindre attention.
Parmi les revendications des agents, Landry Moussavou Mouity, le secrétaire provincial du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), cite les plus urgents : le transport du personnel du centre hospitalier régional, qui ne serait plus assuré depuis de longs mois en raison d’une panne prolongée des véhicules (un bus gros porteur et un minibus «toujours sur cales») ; l’absence de poches de sang qui handicaperait dangereusement les services du laboratoire ; l’insuffisance du nombre de médecins, qui empêcherait une meilleure prise en charge des patients venus de toute la Nyanga.
Selon les agents du CHR Benjamin Ngoubou, qui appellent également au «départ immédiat du directeur général pour manque de collaboration», il s’agit d’«une grève générale illimitée». Sur Radio Gabon, le représentant du Synaps dans la Nyanga a prévenu : «Plus de consultations, plus d’hospitalisation» jusqu’au départ du DG. Une marche vers le gouvernorat a été organisée dans la matinée du 24 avril, pour informer les autorités provinciales de la situation qui prévaut depuis des mois au sein de l’établissement.
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