Animé pourtant par une envie débordante de bien préparer et d’aborder ses fêtes de fin d’année, Louis-Dany Moundounga, âgé d’une quarantaine d’années, n’a malheureusement pas pu franchir la ligne d’arrivée à 2023. Parti pour une partie de chasse au village Mabouriga, près de Tchibanga dans la province de la Nyanga, il a été tué, écrasé par un arbre.

Rendu en forêt pour une partie de chasse, il est tué par la chute d’un okoumé à Mabouriga. (Illustration). © Facebook /iphametra

 

Transpirant une santé de fer, rien ne pouvait présager une disparition si brutale à Louis-Dany Moundounga. Gabonais âgé d’une quarantaine d’années, cet habitant de Mabouriga, près de Tchibanga, animé par la résolution de mieux passer les fêtes de fin d’année, a été brutalement arraché à l’affection des siens. Alors qu’avec un compagnon, il s’est rendu en forêt pour une partie de chasse. Il n’aura pas eu la chance de s’en sortir vivant à la suite d’une bourrasque. Il a été tué par la chute d’un arbre.

La scène se passe à Mabouriga, un village situé près de Tchibanga, dans la province de la Nyanga, au sud du Gabon. L’infortuné et son compagnon Guillaume Moundanga, rapporte le quotidien L’Union, ce mardi 3 janvier, se sont récemment rendus en forêt pour une partie de chasse. L’objectif étant de se faire des provisions et en tirer le maximum de revenus pour mieux aborder le Nouvel An.

Rendus en forêt, à quelques encablures de leur village, les deux cynégètes ont tôt fait d’installer leur campement. Guillaume a entamé le tour du propriétaire afin de déterminer les meilleurs endroits où piéger le gibier, tandis que son compagnon s’affairait à la propreté du camp. S’en est suivi un violent vent. Chacun s’est abrité là où il se trouvait et où il pouvait. La tempête a persisté, secouant les arbres environnants. Et c’est là que Louis-Dany Moundounga, se croyant pourtant à l’abri du danger, sera tué par un okoumé déraciné par le puissant vent.

Du quarantenaire, il n’en restera que de la chaire broyée. La tête ayant été arrachée par la violence du choc. Les officiers de police judiciaire (OPJ), rendus sur le lieu du drame, ont ramené les restes à la morgue de Tchibanga. La famille, elle, est intarissable de larmes.

 

 
GR
 

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