Task forces : Les doutes de Ndong Sima
Le recours aux task forces dans la gestion de l’administration est inopérant aux yeux de Raymond Ndong Sima. Dans un libre propos publié le 7 décembre, l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo s’est interrogé sur le bien-fondé de celles-ci.
Raymond Ndong Sima n’est pas vraiment convaincu de la pertinence de l’utilisation récurrente de la task force dans la gestion de certaines situations. Dans un libre propos publié le 7 décembre, il a relativisé l’efficacité de l’usage de cette force opérationnelle.
S’il reconnait que les problèmes confiés aux différentes task forces mises en place au Gabon sont réels, l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo estime que «le recours à ce mode opératoire découle du constat d’incapacité et d’incompétence des administrations normalement chargées des questions concernées, à leur trouver des solutions satisfaisantes pérennes».
L’ex-Premier ministre s’étonne par ailleurs de la sous-utilisation des compétences des administrations concernées. «Pourquoi des ressources humaines ne sont pas mobilisées dans ces administrations et des renforts pris dans les universités du pays pour analyser et proposer des solutions aux problèmes identifiés?» «Comment comprendre que le gouvernement qui dispose du pouvoir de nomination et de révocation, se trouve dans l’incapacité de remplacer des agents commis à des tâches dont les résultats sont manifestement non satisfaisants?»
Avec un brin d’ironie, l’ancien chef du gouvernement demande aux gouvernants de présenter les «résultats concrets donnés par la task force conduite par McKinsey sur l’Education et sur la pauvreté, en dehors de la facture que le trésor public a bien sentie».
Pour Raymond Ndong Sima, les task forces sont utiles, mais elles ne servent à rien «si les règles basiques de gestion des ressources humaines dans un pays qui en regorges assurément ne sont pas respectées».
3 Commentaires
Voilà un Monsieur dont le bagage intellectuel et la compétence ne souffre d’aucun doute. Malheureusement il prêche dans le désert. Le système est à l’image des hommes qui l’incarnent. C’est difficile pour des cancres d’avoir autour d’eux des gens brillants. Ca ne les intéresse pas. Ils y voient même un danger pour leur pouvoir. Les cancres, les nullards on les veut non seulement parce que ce qui se ressemble s’assemble mais surtout parce qu’ils sont facilement manipulables, à la fin ils sont piégés par les petits avantages qu’on leur offre et qu’ils n’auraient jamais obtenus en empruntant la voir de l’effort et du mérite. C’est triste mais ç’est comme ça. Quand à ce contrôle du pays par des personnes aux faibles profils on y ajoute les sectes importées telles que la Franc-maçonnerie qui détruit les esprits et écartent les compétences qui n’y adhèrent pas, la gestion du pays est condamné au bricolage comme on le voit avec les Tasks Force et autres opérations bidons dont les résultats ne sont jamais connus.
Tant qu’il y aura quelques hommes de valeur, il y aura de l’espoir.
Merci Monsieur NDONG SIMA
Très pertinent! Merci pour votre analyse
M. Lavue, Bonne analyse, j’ai repris vos deux paragraphes qui me vont tout droit au fond du cœur. Vous dites juste. M. NDONG SIMA méritera toujours des remerciements son coup de pied (le mawachi guéri) à l’ennemi doit être l’exemple de tous les gabonais, contre tous les menteurs, les perfides trompeurs, ces caméléons qui profitent de notre pays, le Gabon en prenant notre nationalité pour le piller davantage. Arrêtons de vendre nos terres aux étrangers. Ce qui est déjà construit doit faire l’objet des baux, ils nous envahissent et nous tuent en douce.
Oui, le système est à l’image des hommes qui l’incarnent. C’est difficile pour des cancres d’avoir autour d’eux des gens brillants, ça ne les intéressent pas. Ils y voient même un danger, une menace pour leur pouvoir, disons leurs petits avantages. Les cancres, les nullards on les veut non seulement parce que ceux qui se ressemblent s’assemblent mais surtout parce qu’ils sont facilement manipulables.
Au final, ils sont piégés par les petits avantages qu’on leur offre et qu’ils n’auraient jamais obtenus en empruntant la voie de l’effort et du mérite. C’est triste? Vraiment triste mais quoi dire ? Un seul mot suffit pour être arrêté, voir même être martyrisé.
Concernant le contrôle des détournements des deniers publics du pays par des personnes aux faibles profils, disons non compétentes en matière de gestion financière, on y ajoute les sectes importées telles que la Franc-maçonnerie, la Rose croix à l’Africaine, le vaudou… qui détruisent les esprits et écartent surtout les compétences en matière de gestion financière et tous autres compétences qui n’y adhèrent pas. La gestion financière non seulement mais aussi la gestion dans tous les domaines du pays est condamnée au bricolage comme on le voit avec les Tasks Force et autres opérations bidons telles que les opérations Mamba, Scorpion, dont les résultats au final ne sont jamais connus.
Toutefois, Nous avons espoir après Mamba et Scorpion, possible que des opérations Anaconda, panthère, ou venin pour tous trouvent peut-être de bons résultats, qui seront connus à l’avenir.