Table ronde Cemac : Quels sont les coûts et les 11 projets intégrateurs en promotion à Paris ?
Deux jours durant, dans la capitale française, autour du président congolais Denis Sassou N’Guesso et du président de la commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo, les ministres de l’Économie de la sous-région vont tenter de vendre aux investisseurs 11 projets censés conduire à une meilleure intégration en Afrique centrale. Gabonreview vous les présente brièvement.
Annoncée depuis plusieurs semaines, la table ronde organisée par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale se tiendra le lundi 16 et le mardi 17 novembre à Paris, en France. Si le début des travaux est consacré aux discours marquant la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous ainsi qu’à la présentation de la vision et de la stratégie de développement de la sous-région, c’est au cours de la session 2 que les 11 projets intégrateurs pour lesquels les dirigeants de la Cemac espèrent trouver des financements seront présentés. Le ministre gabonais de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga, ouvrira le bal en intervenant notamment sur la présentation de la Note conceptuelle de ces différents projets inscrits dans le Programme économique régional (PER) de la Communauté. Il s’agit de :
- La construction d’un pont sur le fleuve Ntem et la facilitation du transport, et de la sécurité routière sur la route transnationale Kribi-Campo-Bata reliant le Cameroun et la Guinée équatoriale. Coût total du projet : 111,94 millions d’euros environ. La Banque africaine de développement (BAD) a alloué un montant de 78,35 millions d’euros, soit 70% du coût total, pour contribuer au financement dudit projet.
- La construction de la voie express Lolabe-Campo (40 km) entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. Montant du financement recherché : 9,4 millions d’euros, soit 15% du coût du projet. La première phase de l’aménagement progressif de la route Lolabé-Campo est de 62,20 millions d’euros et le financement de la BAD (53 millions d’euros) couvre 85% des besoins.
- La construction de la route Ndendé-Doussala (144 km) entre le Gabon et le Congo. Coût total du projet : 221,98 millions d’euros répartis entre la construction et le bitumage de la route Ndendé-Douassala et du pont frontalier sur la rivière Ngongo (60,80 millions d’euros de la BAD et un prêt AGTF), et la construction et le bitumage de la route Ngongo-Kibangou (161,18 millions d’euros à trouver).
- La construction de la route Kogo-Akurenam (Sud-Est Guinée Equatoriale-Gabon). Le coût total du projet est estimé à 397 millions d’euros (à trouver).
- La construction du corridor Brazzaville-Ouesso-Bangui-Ndjamena (Congo/ RCA/ Tchad). Le coût total du projet est estimé à 955.453.183.616 FCFA. Le montant du financement recherché est de 605,37 millions d’euros, d’autant que les trois pays se sont partagé les charges : 385.582.564.712 FCFA (Congo), soit 40% environ du coût total ; 486.491.159.137 FCFA (RCA), soit 51% environ du coût total ; et 83.379.459.767 FCFA (Tchad), soit 9% environ du coût total.
- L’aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques (Cameroun/ Congo/ Gabon/ RCA). Coût du projet : 832 millions d’euros environ. 49,47 millions d’euros correspondant à 3% environ des besoins ont déjà été mobilisés.
- L’interconnexion des réseaux électriques (Cameroun-Tchad). Le coût du projet est estimé à 466 millions d’euros environ. Le financement déjà mobilisé est de 34,2 millions d’euros.
- L’interconnexion du Cameroun avec les pays de la Cemac par la fibre optique. Le coût du projet est estimé à environ 8,4 millions d’euros.
- La construction du port sec de Beloko (Corridor Douala-Bangui). Coût du projet 184 millions d’euros. Trois options sont envisagées pour le financement, le développement et l’exploitation de cette infrastructure : le financement par le secteur public et l’externalisation de l’exploitation par le biais d’un contrat de gestion avec le secteur privé ; le financement et l’exploitation par le secteur privé ; recherche de formes variées de partenariat public-privé (PPP).
- La construction du port sec de Dolisie (Corridor Gabon-Congo). Le coût du projet est estimé à 184 millions d’euros. Pour le financement, le développement et l’exploitation de ce port sec, trois options peuvent également être envisagées : le financement par le secteur public et l’externalisation de l’exploitation par le biais d’un contrat de gestion avec le secteur privé ; le financement et l’exploitation par le secteur privé ; recherche de formes variées de partenariat public-privé (PPP).
- La construction de l’Université inter-États (Cameroun-Congo). Le coût du projet est estimé à 2,50 millions d’euros environ.
Dans le cadre de la table ronde de Paris, la Cemac espère pouvoir mobiliser des financements chiffrés à 3,4 milliards d’euros environ au total.
4 Commentaires
Le plus nul des ministres d’Ali BONGO et cie.
Je demande pardon à Gabonreview d’évoquer un autre sujet que celui de cette page. Notre équipe de football est en Gambie actuellement et à passé la nuit à l’aéroport. Que fait la FEGAFOUTU BALL du Gabon par rapport à cette situation ? Que fait BOA qui aimait TANT le football pour l’équipe gabonaise bloqué intentionnellement à l’aéroport de Banjul en Gambie ? A Ntare Nzame !! Voilà un énième PREUVE que votre Ali Bongo est bien MORT. Pitié !!
Il a un document en main alors qu’il ne comprend pas ce qui est écrit dedans
merçi pour le partage.