A quelques jours de la rentrée des classes, programmée pour 31 octobre, les deux derniers syndicalistes ont été remis en liberté par le tribunal de Libreville, après une détention préventive de plus de trois mois.

© Gabonreview/Shutterstock

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Incarcérés à la prison centrale de Libreville depuis le 9 juillet dernier, suite aux affrontements qui avaient éclatés entre policiers et manifestants hostiles à la candidature d’Ali Bongo, Roger Ondo Abessolo et Cyrlin Koumba Mba, tous deux membres de l’intersyndicale Dynamique unitaire, ont été libérés le 27 octobre.

Comme le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC), Jean-Rémy Yama libéré 6 octobre dernier, ils bénéficient d’une liberté provisoire. Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Libreville a rendu une ordonnance de mise en liberté, faute d’éléments suffisants justifiant le prolongement de sa détention.

Alors qu’on se souvient que le chef de l’Etat en personne, ainsi que son porte-parole, avaient rapporté sur de nombreux plateaux de télévision qu’ils détenaient des preuves confondant les prévenus, notamment par des scènes de jets de pierres contre les forces de l’ordre. Ce qui avait provoqué l’ire des membres de la Convention nationale des syndicats de l’éducation (CONASYSED), qui avait d’ailleurs envisagé une plainte contre le porte-parole singulièrement.

De nombreux appels à la libération des membres de la société civile avaient été lancés, et pourtant les autorités judiciaires sont restées sourdes. Bien curieusement, au moment où s’annonce un mouvement de grève dans le secteur éducation, avec en ligne de mire le boycott de la rentrée scolaire, la relaxe est prononcée.

Pour rappel, plusieurs membres de la société civile avaient été arrêtés pour les motifs de trouble à l’ordre public. Le 9 juillet dernier, non loin du Rond-point de la Démocratie où se tenait un meeting d’Ali Bongo Ondimba, ils avaient organisé une manifestation contre la validation de la candidature du président sortant qu’ils disaient entachée d’irrégularités, à cause notamment de la multiplicité d’actes de naissance dont il serait le détenteur. Perçue comme une provocation, la police avait alors chargé la société civile et procédé aux arrestations.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Samuel dit :

    État voyou. remise n liberté faute d’éléments suffisants justifiant le prolongement de la détention. Où sont alors les preuves accablante de Billie by nze ? En réalité ce gouvernement tremble devant la fermeté des syndicats à l’approche de la rentrée scolaire. PITOYABLE

  2. Bassomba dit :

    Quand des syndicalistes s’occupent de politique on les met au gnouf pour nous empêcher de tourner en rond, et on les libère quand tout est fini. c’est un jeu d’égalité tu m’emmerdes, je t’emmerde, qui est fou?

    • Akébé Vite !!!! dit :

      C’est le raisonnement à tenir tenir jusqu’en 2023 ????? Serrez-bien les fesses que les gens vous regardent là ou il y a déjà des émeutes pour les salaires soi-disant dispos..Au fait la rentrée c’est après demain ?? Aussi vrai que vous serez là en 2023 non ??? Pauvres menteurs que vous souffrez !!!

    • LB dit :

      Voilà les raisonnements des émergents…mettre tout le monde au gnouf…

      Et quand on va dire que le gabon n est pas un démocratie vous allez crier au loup

      Déni quand tu les tiens

  3. Jean - jacques dit :

    S’ils continuent de faire leur banditisme de bloquer le fonctionement de l’administration il faut les remettre encore en prison comme en Turquie.

  4. LB dit :

    Ali Bongo a t il eu besoin de dialoguer pour les libérer ? Non.

  5. OSSAMI dit :

    Akiéé Alain Mouanda, vous dites « à cause notamment de la multiplicité d’actes de naissance dont il serait le détenteur. » Enfin,vous êtes comment à GR mon dieu,pourquoi, il serait détenteur? N’aviez vous pas vu les multitudes actes de naissance qu’Ali nous a exhibé sans pince rire!! sans celui du Biafra bien sur. Au moins, nous avions tous vu celui de 2009,celui de Brazzaville, celui de Nantes et encore celui qui ne ressemblait plus à celui de 2009 mis dans son dossier pas plus loin qu’hier en 2016, tous faux et vous dites il serait détenteur!!
    Soyons sérieux même si vous ne voulez pas publier tout ce qu’on vous envoie comme preuve. Ali mourra un jour, mais Nantes ne mourra pas et çà se saura.

  6. NYAMA dit :

    @BASSOMBA ! C’est regrettable de voir des gens comme vous dire autant de bêtises » – Un gabonais qui a de l’amour pour son pays ne peut être aussi indécent !

    En France on sait que les enseignants votent majoritairement pour la GAUCHE est ce un crime d’assumer ses convictions et engagements ?

    C’est à peine supportable quand vous avez dans les salles de classe 100 élèves, c’est à peine acceptable quand on assassine votre frère, enfant, soeur, père ou mère pour avoir exprimer son droit !

    Ayez d’humanité ! Je ne souhaite pas que vous me répondiez – tous vos dires sont à vomir.

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