Du 7 au 11 octobre dernier, Libreville a accueilli un nouvel atelier de formation destiné aux inspecteurs des Pêches. Organisé avec le soutien de l’ONG WildAid Marine, cet atelier vise à améliorer les compétences des agents de la direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture (DGPA) pour une meilleure surveillance maritime et une lutte accrue contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).

Un moment de la collecte et du traitement des preuves sur le terrain. © D.R.

 

Moment de l’atelier de formation. © D.R.

Dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), un nouvel atelier de renforcement des capacités des inspecteurs des pêches s’est tenu à Libreville du 7 au 11 octobre 2024. Cet événement, qui fait suite à une première session organisée en mars dernier, est le troisième du genre. Il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de cinq ans signé en novembre 2022 entre la direction générale de la Pêche et de l’Aquaculture (DGPA) et l’ONG américaine WildAid Marine.

L’objectif principal de cet atelier est de consolider les compétences des inspecteurs en vue d’améliorer l’efficacité des opérations de surveillance en mer. Ces missions sont cruciales pour garantir une meilleure application de la réglementation en vigueur et pour lutter contre la pêche INN, une menace majeure pour la préservation des ressources marines du Gabon.

Pendant trois jours, les participants ont abordé un éventail de thématiques, allant des réglementations nationales et internationales en matière de pêche, aux techniques d’arraisonnement et d’interrogatoire, en passant par la collecte et le traitement des preuves sur le terrain. Des équipes venues de Libreville, Cocobeach et Kango ont partagé leurs expériences et confronté leurs pratiques pour renforcer leur efficacité collective.

© D.R.

Pour compléter la partie théorique, deux jours de missions pratiques ont été organisés dans l’Estuaire du Komo, permettant aux participants de mettre en œuvre les compétences acquises. Au cours de ces opérations, 69 pirogues ont été inspectées et 24 infractions, principalement liées à l’absence d’autorisation de pêche ou à la pêche en zone interdite, ont donné lieu à des convocations.

Ces résultats soulignent l’importance des contrôles réguliers en mer. Ils démontrent que de tels ateliers sont indispensables pour assurer une exploitation durable des ressources marines du Gabon, garantissant ainsi leur préservation pour les générations présentes et futures. Le Gabon, à travers ces efforts continus, réaffirme sa volonté de lutter efficacement contre la pêche INN et de protéger ses écosystèmes marins.

 
GR
 

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