Stratégie droits des femmes 2020 : 9 mesures phares pour briser le plafond de verre
Remise au président de la République le 30 septembre, la Stratégie de promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités femme/homme 2020, comporte 33 mesures à mettre en œuvre sur une période de 3 ans. Parmi elles, 9 sont jugées phares. Elles ont été présentées, via une communication vidéo, par les représentants de Norton rose fulbright LLP, le 30 septembre.
Elaborée sous l’égide de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la famille, la Stratégie de promotion des droits de la femme et de la réduction des inégalités femme/homme 2020 propose 33 mesures pour renforcer les droits des femmes et l’égalité femme-homme au Gabon. La stratégie a été présentée via une communication vidéo, par les représentants de Norton rose fulbright LLP, le 30 septembre.
Selon Sylvia Bongo, présidente de la FSBO, durant ces douze derniers mois, «dans le cadre du comité de pilotage, un travail de diagnostic et de recommandations a été mené collectivement afin de proposer des mesures réfléchies, jugées prioritaires, adossées à un plan d’action, pour promouvoir les droits des femmes et réduire les inégalités femmes/hommes au Gabon». Ces 33 mesures devraient être mises en œuvre sur une période 3 ans et parmi celles-ci, 9 sont considérées comme mesures phares. Elles s’articulent autour des violences, de l’éducation, de la santé, du droit de la famille et de la diplomatie.
Selon le cabinet Norton rose fulbright LLP sur la thématique des violences faites aux femmes, il s’agit de faciliter l’accueil des victimes dans les commissariats, mettre en place des cliniques juridiques pour accompagner les victimes de violences lors des dépôts de plaintes, mais aussi, créer des refuges pour accueillir les mères victimes et leurs enfants. Dans le domaine de l’Education, il s’agit essentiellement de mobiliser des personnes dédiées pour suivre les jeunes filles enceintes et encourager les jeunes mères à retourner à l’école. En matière de Santé, il est surtout question d’intégrer la notion d’état de détresse dans la loi. Sur la thématique du droit de la famille, la stratégie recommande d’autoriser le divorce par consentement mutuel, et d’harmoniser les conditions de divorce hommes-femmes. Concernant la diplomatie, l’idée est de mettre en place un Observatoire du droit des femmes au Gabon.
Ces recommandations phares, s’appuient sur le diagnostic posé qui relève que les femmes sont confrontées à plusieurs formes de violences et particulièrement, les violences sexuelles et économiques. Selon cette étude, les femmes sont à 90% victimes de violences sexuelles et 83% victimes de violences économiques. Celles qui souhaitent prendre part à la vie politique se heurtent à un plafond de verre.
L’étude rappelle également que le Gabon souffre d’un retard sur plusieurs indicateurs de santé par rapport aux objectifs de développement, notamment sur l’espérance de vie des femmes qui est de 68 ans dans le pays, alors que la moyenne mondiale est de 75 ans. Le taux de mortalité maternelle et le taux d’utilisation de contraceptifs se situent à environ 34%. Par ailleurs, note l’équipe pluridisciplinaire qui a élaboré ce Rapport, le corpus juridique contient encore des dispositions inégalitaires au détriment des femmes.
3 Commentaires
Le Gabon ne s’en sortira jamais avec à sa tête cette famille Bongo-Valentin SOUTENUE par le Quai d’Orsay et le roitelet du Maroc. Jamais!!
Et continuons à l’affirmer: Ali Bongo est MORT. 2023 est proche. Le Quai d’Orsay à certainement fait déjà son choix entre Nourredine Valentin et Junior Sassou. Les deux se présenteront à la mascarade présidentielle de 2023 et le « vainqueur » sera le choix du Quai d’Orsay.
Nous savons comment ça fonctionne. Puisque nous étions dans la boîte. Il n’y a qu’une révolution pour mettre fin à ce théâtre français qui dure depuis 1960.
Qui pense aux hommes ?
Quand moi, Serge MAKAYA, je ne cesse de vous dire que la France et le Maroc soutiennent à 100% la famille Bongo-Valentin, vous refusez de me croire. Moi j’ai vu du temps d’Omar Bongo de ses sosies qui le représentaient à des manifestations au Gabon comme à l’étranger. Et moi qui vous écris, j’ai été choisi comme beaucoup d’autres qui avaient la corpulence d’Omar Bongo pour le représenter dans différentes manifestations nationale ou internationale. Moi je devais juste me présenter pour être filmé, mais sans prendre la parole. A Ntare Nzame! Ce n’est pas marrant, je vous jure, de jouer ce spectacle. Kié!
Je prends un risque élevé en vous partageant cette histoire, mais c’est pour vous faire savoir que Omar Bongo avait aussi des sosies de son vivant. LIBERONS LE GABON AU PLUS VITE. C’EST ENCORE POSSIBLE. EN 2023, NOUS AURONS ENCORE LES BONGO-VALENTIN POUR UN SIÈCLE. ET ÇA, ÇA M’EST VRAIMENT INSUPPORTABLE.
NOURREDINE OU JUNIOR QUI VONT SE PRÉSENTER EN 2023 SONT MÊME « AMIS ». LES DEUX SE PRÉSENTERONT QUAND MÊME À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2023, ET DE TOUTES FAÇONS QUE CE SOIT L’UN OU L’AUTRE QUI SORT PRÉSIDENT, CE SERA TOUJOURS LA SUITE DU FEUILLETON BONGO-VALENTIN.
Le silence du clan Omar Bongo devrait vous interpeller. Peu importe pour eux quant à celui qui deviendra président. C’est la dynastie Bongo-Valentin qui continuera. Et ça, ça m’est vraiment insupportable.
Tant pis si vous refusez de me croire. Moi je ne suis pas le fourbe Jonas Moulenda. Comprenne qui voudra.