Après son retour du Rwanda et du Sénégal où, en compagnie de son fils, il avait effectué des missions pour le compte des autorités gabonaises, l’ancien basketteur international a été interpellé à l’aéroport puis jeté en prison. La justice américaine, saisie par son ex-épouse, l’accuse d’avoir enlevé son gamin de trois ans dont il a pourtant la garde exclusive. Sa famille en appelle aux nouvelles autorités du Gabon.

Stevy Worah et son fils qu’il accusé d’avoir enlevé (archives personnelles). © D.R.

 

Depuis trois mois, Stevy Worah, Gabonais vivant à Miami, aux États-Unis depuis près de 20 ans, croupit en prison, révèle la page Facebook du site d’information Com’UA. L’ancien basketteur international est accusé d’avoir enlevé son fils de trois ans dont il a pourtant acquis la garde exclusive à la suite du divorce d’avec son ancienne épouse, une Américaine d’origine sud-coréenne. C’est d’ailleurs cette dernière, très peu stable mentalement selon son propre entourage, qui est l’auteure de la plainte et donc de l’arrestation du compatriote.

La justice aurait agi au motif que Stevy Worah a décidé de quitter les États-Unis avec son fils. Or, la mère de l’homme de 41 ans explique que ce déplacement ne signifiait pas qu’il venait s’établir définitivement au Gabon. Il ne serait pas revenu, sinon.

En fait, selon Annick Worah, Stevy avait été sollicité par les autorités gabonaises pour des missions au Rwanda et au Sénégal. Des voyages qu’il a d’ailleurs effectués en compagnie de certains représentants de l’État gabonais. Sauf que cette version des faits n’est pas entendue par la justice américaine qui a refusé la libération sous caution du Gabonais. Un refus que regrette la famille qui en appelle désormais à l’intervention de Libreville.

Détenu depuis juin dernier, l’ancien basketteur international et ses parents reposent leurs espoirs sur le CTRI et son patron, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui est attendu dans bientôt à New York et à Washington. Nul doute que cette affaire fera partie des sujets. À moins que la situation ne se décante avant.

 
GR
 

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