Akewa accélérateur et l’École nationale de développement rural (ENDR) du Gabon ont signé le 20 juin à Libreville une convention de partenariat dans le cadre de la mise en œuvre du Projet 19 de la nouvelle programmation quadriennale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ces deux structures gabonaises et huit autres de la sous-région ayant proposé des projets promoteurs pour la prévention et la valorisation de l’environnement au Gabon bénéficieront d’un financement de 443 millions de francs CFA de l’OIF pour accompagner des jeunes et des femmes porteurs d’initiatives environnementales. 

Le directeur de l’École nationale de développement rural, Guy Aymar Mourende et le représentant de l’OIF Afrique centrale, Alphose Waguena, le 20 juin 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Lancé dans le cadre de sa nouvelle programmation 2024-2027, le projet de «Soutien aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo» a signé le 20 juin 2024 à Libreville ses premières conventions de partenariat. Au terme d’une analyse minutieuse de plus de 325 dossiers de candidatures recueillies et des entretiens bilatéraux organisés, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a retenu 10 structures nationales, porteuses de projets structurants, parmi lesquelles Akewa accélérateur et l’École nationale de développement rural (ENDR) du Gabon. 

Ces structures soigneusement choisies, se verront attribuer un budget global d’environ 443 millions de FCFA, afin d’accompagner près de 200 jeunes et femmes porteurs d’initiatives environnementales pour la préservation du Bassin du Congo ainsi que de projets contribuant à assurer une sécurité alimentaire dans cette région. 

«Aujourd’hui, nous avons l’honneur de formaliser notre collaboration avec l’École nationale de développement rural et AKEWA accélérateur, deux structures remarquables qui ont proposé des projets prometteurs pour la préservation et la valorisation de l’environnement au Gabon», a déclaré Alphonse Waguena, représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale (Repac).

Photo de famille à la fin de la cérémonie. © GabonReview

Créée dans les années 80, l’École nationale du développement rural d’Oyem, située dans la province du Woleu-Ntem (nord), a pour vocation de former les jeunes gabonais dans les métiers de l’agriculture. De son côté, Akewa accélérateur, créé en 2013, a pour objectif de former et d’accompagner 30 jeunes et femmes ayant des initiatives dans les domaines de l’environnement.

Pour le directeur général de l’Agriculture, Arnaud Kombila Mussavu, ces méthodes de production, en respectant l’environnement, rentrent de plain-pied dans les besoins et dans les objectifs du développement durable que se sont fixés les plus hautes autorités. «L’initiative est très porteuse pour le ministère de l’Agriculture, car elle promeut toutes les valeurs de développement durable auprès des agriculteurs», a souligné Arnaud Kombila Mussavu. 

Cette initiative de l’OIF intervient dans un contexte où le Bassin du Congo, avec sa biodiversité exceptionnelle et ses vastes ressources naturelles, est confronté à de nombreux défis environnementaux, notamment la déforestation, la dégradation des sols et les impacts du changement climatique. Ces défis nécessitent une action concertée et des initiatives locales fortes pour être relevés efficacement. 

Le projet de «Soutien aux initiatives environnementales dans le Bassin du Congo» a pour objectifs principaux de capitaliser sur les expériences réussies dans la région pour un passage à l’échelle et d’améliorer la résilience des populations et des écosystèmes du Bassin du Congo. Il met un accent particulier sur le renforcement des capacités des jeunes et des femmes et vise également à réduire les conflits agropastoraux et le chômage des jeunes. 

 
GR
 

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