Soupçons de malversations financières à l’ARTF : le secrétaire exécutif sur la touche
Ce mardi 10 décembre, Joseph Paul Ibouili Maganga a été suspendu de ses fonctions de secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF). Il lui est reproché des malversations financières présumées.
Au Gabon, les suspensions de fonctions visant les cadres de la haute administration publique et parapublique poursuivent. La dernière en date a été rendue publique ce mardi et concerne le désormais ex-secrétaire exécutif de l’ARTF, Joseph Paul Ibouili Maganga. Sur les raisons ayant motivé cette nouvelle sanction, pas grand-chose n’a filtré.
Des sources au ministère des Transports évoquent des soupçons de malversations financières pesant sur l’intéressé. La télévision publique Gabon 1ère parlent d’«une affaire de dysfonctionnement grave du service» impliquant l’ex-dirigeant.
Cette suspension à titre conservatoire, a précisé le conseiller juridique du ministre des Transports, a pour conséquence de faire perdre à Joseph Paul Ibouili «le bénéfice de ses droits au traitement, à l’exclusion des prestations familiales».
En attendant que toute la lumière soit faite, et pour garantir la continuité du service au sein de l’ARTF, un secrétaire exécutif intérimaire a été nommé en la personne de Roger Nzué Ondo, jusque-là Inspecteur en charge des audits au ministère des Transports.
1 Commentaire
Les sanctions tombent chaque jour, et c’est une avancée positive. Changer une culture profondément enracinée de corruption, de vol, de recherche d’argent facile, de gabegie et de népotisme, héritée du régime des Bongo, est un défi immense. Beaucoup auront du mal à adopter de nouvelles pratiques, car ces comportements sont ancrés dans les mœurs, et une forte résistance au changement est inévitable.
Des innocents risquent de souffrir, et des dommages collatéraux sont à prévoir. Cependant, ces sacrifices sont nécessaires pour restaurer le bien commun. Le Gabon et son peuple ont trop longtemps subi les ravages de la corruption et de la mauvaise gouvernance.
Il est essentiel que les responsables rendent des comptes, encore et encore, jusqu’à ce que tous ces hauts cadres comprennent que piller leur propre pays, c’est condamner des compatriotes à la misère, voire à la mort, dans une nation où la pauvreté criante n’a aucune justification.
Omar Bongo a promu le concept du mouton manche là où il est attaché. Non messieurs vous n’êtes pas des moutons, vous êtes la pour porter un sacerdoce au service de la nation et non vous servir alors que la patrie fait de vous des privilégiés. Le « je mange un peu, je laisse un peu » est un langage de délinquant et de voyou. 0 tolérance contre la corruption et vous verrez notre pays retrouvera son équilibre et la misère s’eloignera de notre peuple qu’on veut voire digne et fier et non mandiant son pain.