Cité parmi les bénéficiaires d’un système de fraude à la délivrance de bons de caisse ayant également profité à près de 500 de ses collaborateurs, Dr Wenceslas Yaba, responsable du Samu social gabonais, annonce le dépôt à Libreville, ce jeudi 23 janvier, de plusieurs plaintes pour diffamation.

Dr Wenceslas Yaba, responsable du Samu social gabonais. © D.R.

 

Ce sera une première depuis la création de la structure en juillet 2017. Le Samu social gabonais et son responsable, le Dr Wenceslas Yaba, auront recours à la justice contre leurs détracteurs. L’annonce a été faite ce jeudi sur la page Facebook du centre qui œuvre contre l’exclusion sociale en offrant des soins médico-psycho-sociaux gratuits aux populations démunies.

La structure dit être contrainte de «porter plainte contre une série de personnes dans plusieurs juridictions du pays». Son post ne précise pas l’objet desdites plaintes. L’on sait néanmoins que la veille de cette annonce, des documents ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux et les plateformes de communication numérique relatifs au démantèlement d’un réseau de fraude aux bons de caisse à la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT).

Parmi les bénéficiaires présumés de cette fraude, le nom du responsable du Samu social gabonais apparaît. Le Dr Yaba ferait partie des «personnes bénéficiaires de bons de caisse frauduleux à hauteur de plusieurs millions [de FCFA]», comme le prétendent ces documents. Hier, dans un précédent post sur Facebook, le Samu social gabonais a cru bon d’expliquer pourquoi et comment ses «humanitaires» étaient passés du statut d’agents payés par bons de caisse à fonctionnaires : «Les humanitaires du Samu social gabonais sont des héros, ils travaillent 24h/24 sur l’ensemble du territoire, tant dans nos maisons que dans les 15 samu sociaux du pays. Depuis 7 ans, ils sont payés par bons de caisse du Trésor, où on transmet tous les mois une liste mensuel d’agents, et c’est donc très normal que, par exemple, maintenant ce sont 477 bons de caisses mensuels (le nombre d’humanitaires actuels sur l’ensemble des samu sociaux) qui ont été payés en décembre 2024».

Selon des sources, les personnes poursuivies par le Dr Wenceslas Yaba et sa structure le seraient pour diffamation, entre autres.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Eh oui bons de caisse frauduleux et des bons de caisses qui disparaissent au Trésor et on fait croire aux bénéficiaires que le délai de quatre mois avait été dépassé alors qu’en verité, en verité, je vous le dis, le délai est de quatre ans et non quatre mois.
    Au pays des détourneurs, bon vent mauvais vent, tout passe. Vivement le 12 avril

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