A en croire ses avocats, c’est face à la recrudescence de la rumeur le présentant comme un des ministres mis en cause dans l’affaire liée aux détournements de l’argent public que l’ex-ministre aurait décidé de son propre chef de se présenter à la DGR.

Etienne Dieudonné Ngoubou, ex-ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, se serait lui-même présenté à la DGR. © D.R.

 

L’information est si inattendue qu’elle apparaît comme un grossier mensonge. Pourtant les quatre avocats d’Etienne Dieudonné Ngoubou assurent qu’il n’y a rien de plus vrai. L’ex-ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, peu avant sa mise en détention préventive à la prison centrale de Libreville, avait tenu, lui-même, à se présenter à la direction générale du Recherches (DGR). Si Félicité Esther Zeifman, avocat aux barreaux de Paris et du Cameroun, a refusé qu’on dise que son client «s’est rendu» pour ne pas faire entendre qu’il avait reconnu les accusations qui lui avaient été adressées par l’opinion, Cédric Maguisset, avocat au barreau du Gabon, a, quant à lui, indiqué qu’«il n’y a eu aucune plainte officielle» visant précisément l’ex-membre du gouvernement avant son interpellation.

Etienne Dieudonné Ngoubou, le 11 janvier 2017, au palais de justice de Libreville, ses avocats (bas). © D.R.

«Il a simplement réagi aux rumeurs» distillées dans l’opinion par ses détracteurs à travers les réseaux sociaux, ont expliqué les avocats. Ne se reprochant de rien, Etienne Dieudonné Ngoubou aurait donc décidé d’aller en discuter avec les agents pour comprendre de quoi il en retournait. Son but, ont-ils prétendu, était de savoir s’il était bel et bien cité dans une affaire et ce qui lui était précisément reproché. «C’est de là que le parquet de la République s’est saisi de l’affaire, et a décidé de faire entendre notre client par des officiers de la police judiciaire. Une mesure de garde à vue a été prise à son encontre, pour être présenté le jeudi 12 janvier devant le même parquet de la République qui a décidé de l’ouverture d’une information judiciaire. Il est passé devant le juge d’instruction, qui a estimé nécessaire de le placer en détention préventive pour les raisons de la cause», a relaté Cédric Maguisset.

Si le 20 janvier les deux avocats (au nombre desquels il faut ajouter Anges Kevin Nzigou, avocat au barreau du Gabon, et Richard Sedillot, avocat au barreau de Rouen) ont estimé incompétent le parquet de Libreville pour le jugement de l’ex-ministre, ils ont sollicité l’intervention du président de la République devant ce qu’ils perçoivent comme violation de la Constitution. Toutefois, l’information selon laquelle c’est leur client qui se serait lui-même jeté dans les bras de la justice en raison des rumeurs courant à son sujet, l’on doute que l’opinion y croit beaucoup. Etienne Dieudonné Ngoubou s’est toujours montré dédaigneux de la rumeur, au point de nier certaines informations vérifiées liées aussi bien au département ministériel dont il avait la charge depuis 2012 qu’à celle relatives à des opérateurs pétroliers exerçant au Gabon.

 
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8 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    Des criminels avocats qui pensent que ngoubou est Dieu.qu’il s’est rendu lui même ã DGR ou il avait été capturé.c’est un pbme tout ce qu’on veut c’est sa prison.au moins pour 20ans et la justice doit bloquer tous ses biens,et afin que la justice doit recuperer tout l’argent que ngoubou a volé. En chine detournenment d’argent public c’est la peine de mort.pour que tous les voleurs d’argent soient condamnés ã mort.

    • ANONYME dit :

      Il est facile de mettre une personne innocente en prison mais sachez que vous êtes vous coupable d’accuser votre sang pure du gabon et que Ali lui même cherche à tous pris à mettre des innocents pour faire croire qu’il est juste mais il est viscieux

  2. ROSTOTATE dit :

    Ce Jean-Jacques la est une erreur de l’evolution humaine finalement. Si ton cerveau etait situe au niveau de ton bas ventre, tu serais le premier a dire mort aux bongo d’abord. Qui mieux que cette famille a detruit et pillee le Gabon.

    Je veux t’entendre dire 100 ans de prison pour toute la dynastie des Bongo.

  3. le sage dit :

    UNE ERREUR DE LA NATURE RIEN D AUTRE

  4. Ngouss mabanga dit :

    Arrêtez votre comédie jean jacques et ses deux acolytes. La scène de théâtre qu’Ibubu joue en ce moment ne nous intéresse nullement. Aujourd’hui Ngoubou, ngambia…ont volé (c bien,et je ne suis pas leur avocat..qu’ils aillent au diable), mais ali et ses frères et soeurs…leur père bongo ont volé combien ? les Gabonais vous jugeront un jour tôt ou tard!

  5. jean -jacques dit :

    Mais tu n’accompagne pas l’actualité à cause de votre échec brillant aux élections l’an passé? quand les Bongo decident de rendre une villa à l’Etat asujourd’hui devenu notre Ambassade en France, la villa du camp de Gaulles à libreville. il ya une volonté de leur part. et les autres votre vieillard qui pillé, volé masser masser les millard de l’Etat il a fait quoi? rien prend l’argent du contribuable gabonais qu’il a volé , pour aller ouvre son faux cabinet en Cot´e d’Ivoire pour recruter ses beaux freres ivoiriens.

  6. ndora ndoro dit :

    les bah diramba, nzouba ndama, myboto, chambrier, louembe, tous doivent rendre klk chose sinon ils vont aussi finir au gnouf!

  7. jean -jacques dit :

    ce vieillard et sa bande lisez ceci.svpPrison ferme pour Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur
    Par RFI Publié le 23-01-2017 Modifié le 23-01-2017 à 16:51
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    Claude Guéant, poursuivi pour «complicité de détournement de fonds publics et recel» est arrivé en début d’après-midi au palais de justice Paris, le 28 septembre 2015.
    AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG
    L’ancien ministre de l’Intérieur et ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, a été condamné ce lundi par la justice française en appel à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, dans un dossier de détournement de fonds. La cour d’appel de Paris a durci la condamnation en première instance, qui était de deux années d’emprisonnement avec sursis. Cette condamnation à de la prison ferme n’est toutefois pas synonyme de détention. Les peines inférieures à deux ans de prison sont le plus souvent aménageables.

    La cour d’appel a confirmé les 75 000 euros d’amende et l’interdiction pour Claude Guéant, 72 ans, d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans. Celui qui fut le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était ministre de l’Intérieur était poursuivi pour s’être attribué des primes en liquide prélevées sur le budget destiné aux frais d’enquête des policiers.

    Après ces faits qui remontent aux années 2002 à 2004, Claude Guéant deviendra le secrétaire général de la présidence de la République à l’issue de l’élection en 2007 au poste de chef de l’Etat de Nicolas Sarkozy (droite), qui en fera son ministre de l’Intérieur de 2011 à 2012.

    10 000 euros par mois entre 2002 et 2004

    Les autres prévenus ont reçu dans l’ensemble le même traitement, à savoir des condamnations un peu plus lourdes pour ce qui relève de la prison ou du régime de sursis, mais des amendes équivalentes à celles prononcées en première instance. L’ancien directeur général de la police française Michel Gaudin a ainsi été condamné à une peine de dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis.

    La procédure concernait un montant global de 210 000 euros (10 000 euros par mois) remis entre 2002 et 2004 par Michel Gaudin à Claude Guéant, qui en a gardé la moitié et versé le solde à trois collaborateurs.

    Claude Guéant est aussi impliqué dans un dossier d’une autre enquête sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Il a également été inculpé de blanchiment de fraude fiscale, en lien avec la vente de deux tableaux à un avocat malaisien, à un prix bien supérieur à leur valeur estimée.

    D’ici bourgi va le suivre.c’ewst lui qui avait reçu votre vieillard en France voila son jour arrivé.

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