En marge du Sommet États-Unis-Afrique qui s’est ouvert ce mardi 13 décembre à Washington, le président gabonais, qui prenait part à la cérémonie organisée par l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF), a une nouvelle fois invité les leaders mondiaux à «s’unir pour éradiquer la criminalité liée aux espèces sauvages et améliorer la gestion des forêts».

Ali Bongo, à Washington, le 13 décembre 2022. © Communication présidentielle

 

À l’instar de la cinquantaine de chefs d’État du continent invités par l’administration américaine, Ali Bongo prend part depuis ce mardi 13 jusqu’au jeudi 15 décembre prochain à la 2e édition du Sommet États-Unis-Afrique. A Washington où il a pris la parole lors de la cérémonie organisée par l’International Conservation Caucus Foundation (ICCF) en marge du Sommet Etats-Unis/Afrique, le président gabonais s’est particulièrement appesanti sur la question environnementale, notamment sur sa gouvernance en Afrique. Et selon lui, «il existe un lien évident entre la gouvernance environnementale et la prospérité économique en Afrique».

Aussi, invite-t-il toutes les nations à «s’unir pour éradiquer la criminalité liée aux espèces sauvages et améliorer la gestion des forêts». Le leader gabonais estime en effet qu’«un investissement dans la conservation est un investissement dans la paix et la sécurité».

Le Sommet États-Unis-Afrique qui se tient actuellement à l’initiative de Joe Biden n’avait plus eu lieu depuis 8 ans. La première et dernière édition avait été organisée par l’ancien président américain Barack Obama.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Maganga Octave dit :

    Franck Ndjimbi vous a dit qu’il n’y a pas de politique forestière ou environnementale au Gabon, que l’écologie est instrumentalisee et sert de caution de respectabilité à un pouvoir peu vertueux. Je crois qu’il avait raison. Franchement face à la plus grande puissance du monde, il n y a que ça comme sujet ? Décidons simplement de tout arrêter et de faire du Gabon un parc national, remplaçons les Gabonais par des gorilles et jetons tous les humains qui vivent au Gabon à la mer… Ce sera plus simple…

  2. Lavue dit :

    Le ridicule c’est ça. Heureusement qu’il ne tue pas.

    Voilà un pays qui peine à construire des infrastructures routières pour accélérer l’intégration économique nationale, qui peine à construire des écoles, des universités de qualité pour mieux éduquer localement sa jeunesse, pareil pour la santé le logement et l’autosuffisance alimentaire (avec une agriculture très insignifiante au regard de l’immensité des terres arables et dont les produits d’importation grève plus d’un tiers du budget de l’Etat). C’est plus que ridicule de venir plaider la conservation des espèces sauvages au Gabon, où elles ne sont guère menacées d’intinction vu la très faible population et son faible impact sur les écosystèmes. C’est plutôt les dégâts écologiques occasionnés par les multinationales pétrolières étrangères qui sont un vrai un danger. Pour ça il suffit d’appliquer une règlementation ou voter des lois très dures en la matière au lieu d’être complaisants parce qu’on a des participations dans ces groupes et laisser les ONG seules tirer sur la sonnette d’alarme.

    Aller à Washington pour évoquer des tels sujet est déplorable pour le Gabon. On se demande vraiment qui entourent ALI BONGO. C’est pas en jouant le monsieur environnement de l’Afrique qu’il sera respecté. Pour l’être par les Occidentaux il faut socialement, économiquement et même politiquement amorcé le développement réel de son pays, à l’image un peu de KAGAME (malgré son retard sur le plan politique). Tout le reste est pure rêverie et n’aura aucun impact sur les populations. Tant qu’elles seront désœuvrées, sans ressources, affamées et mal soignées, elles utiliseront tous les moyens possibles pour survivre. C’est pas compliquer à comprendre mes chers membres du gouvernement et conseillers du Prince. Apprenez à regarder vos problèmes en face au lieu de croire qu’il existe des problèmes communs avec le même degré d’acuité pour tous, erreur. On voit bien ce qui se passe durant les fameuses COP, certains grands pays n’en ont rien foutre des résolutions qui sont arrêtées.

  3. Roger Gilles dit :

    Tout ça pour ça ?

  4. Malho dit :

    Mais pourquoi l’edoungué ne s’exprime plus lorsque soit disant des homologue viennent à Libreville le voir ? Pourquoi l’edoungué ne reçoit pas toute la presse gabonaise pour parler aux gabonais ? Pourquoi l’edoungué ne s’exprime qu’à l’étranger ? Que cache t-on ? Les sosies, un moment y’a un qui a la bosse sur la tête, un autre maigre et flotte dans les pantalons…

  5. Mezzah dit :

    Vous voyez j’ai toujours pensé tout ce petit beau monde n’est pas sérieux.
    1- Au moment où on nous donne des leçons sur le réchauffement climatique, voilà que chaque pays africain prend son avion pour aller au pays de l’oncle Sam. Quel est le bilan de l’emprunte carbone de tous ces avions? N’aurait-il pas été plus logique que ce soit Biden qui fasse le déplacement avec un seul avion? Cette question amène d’autres, surtout la suivante.
    2- Pourquoi ce sont les présidents africains qui se déplacent et non l’inverse? Ça rappelle toutes ces réunions qui se tiennent au Palais de L’Élysée où les présidents sont vus et considérés comme de petits mendiants alors que l’Afrique est riche et n’a pas besoin de se faire ridiculiser à ce point.
    Il est temps que les choses changent. Comme le rappelait Lavue, heureusement que le ridicule ne tue pas.

  6. Prince dit :

    Faire un si long voyage qui a coûté une fortune dans les caisses du contribuable juste pour aller plaider la cause des bêtes sauvages,est une aberration, on voit bien que ce mec n’à aucune vision pour le paye.au lieu de s’attaquer aux problèmes de ses semblables qui tirent le diable par la queue.

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