Du fait de son agenda chargé et ne souhaitant pas manquer le rendez-vous international autour des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales (Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong), le président Emmanuel Macron a saisi l’opportunité d’une participation hybride par visioconférence pour réaffirmer l’engagement de la France quant à la protection des forêts tropicales. Pour le numéro un français, la réussite dans la protection des forêts tropicaux visant à mettre fin et inverser la déforestation d’ici 2030, résiderait dans plusieurs principes jugés simples issus des conclusions du sommet «One Forest» de Libreville.

Pour Emmanuel Macron, la réussite dans la protection des forêts tropicaux visant à mettre fin et inverser la déforestation d’ici 2030, résiderait dans plusieurs principes issus des conclusions du sommet « One Forest » de Libreville. © D.R.

 

A l’instar de plusieurs chefs d’État et responsables d’organisations internationales annoncés aux travaux du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales de Brazzaville, le président de la République française a livré la position de son pays par visioconférence. Pour Emmanuel Macron, les trois plus grands bassins forestiers du monde, sont des trésors dont l’humanité ne peut tout simplement pas se passer.

«La protection de ces forêts doit donc être l’affaire de tous. Ce dont nous avons besoin, ce sont donc des partenariats justes avec les pays forestiers qui abritent sur leurs sols les plus grands stocks de carbone et de biodiversité, et qui sont aussi confrontés à des défis économiques majeurs. Ce que je vous propose, c’est maintenant d’aller plus loin, de créer les conditions d’un partenariat véritablement international pour la protection des trois bassins. C’est un partenariat environnemental, mais c’est aussi un partenariat économique. Il tient en plusieurs principes simples, qui sont ceux de Libreville», a rappelé et proposé Emmanuel Macron.

Cette méthode tirée des conclusions du sommet « One Forest » de Libreville et devant participer à la mise en œuvre effective de la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des sols, tient sur trois actions phares. À savoir : les réserves les plus vitales de carbone et de biodiversité, comme les tourbières, doivent faire l’objet d’une haute protection, car elles sont indispensable pour la planète ; la communauté internationale doit rémunérer cette action de conservation ; et la coopération internationale doit réellement s’impliquer, pour faire émerger une véritable bioéconomie à l’échelle globale, dans laquelle le capital naturel sera à la fois protégé et créateur de valeur ajoutée localement.

«Nous avons ainsi promis à Libreville, sur la base de ces principes, de nouer de nouveaux partenariats, plus équitables. C’est ce que nous faisons, avec le soutien de tous nos partenaires. (…). Nous avons promis un fonds d’amorçage pour les pays qui en expriment le besoin : ce fonds est désormais opérationnel. Nous avons promis de réformer le marché des crédits carbone, pour mieux prendre en compte la valeur des stocks de biodiversité. Une taskforce internationale a été lancée et nous donnera son rapport à la COP28», a annoncé le président français, donnant rendez-vous à Dubaï, pour la COP28, pour annoncer de nouveaux progrès.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Que peut-il m’apprendre cet enfant BLANC (Macron) que je ne connais pas Si ce n’est de n os frères et sœurs qui n4ont rien, absolument rien de nos « frères et sœurs AU SENS VRAI DU TERME…

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