Portée par Rachel Nzué, l’épouse du maire de la commune de Libreville, l’association «Agnos 2020» envisage d’œuvrer auprès des Gabonais économiquement faibles (GEF) et d’accompagner les porteurs de projets d’activités génératrices de revenus aussi bien à Libreville que dans d’autres localités du pays. Cette structure associative qui se veut «apolitique et à but non lucratif» a effectué sa sortie officielle le samedi 18 juillet à Okala.

Des membres de l’association « Agnos 2020 », dont le présidente et le président d’honneur, le 18 juillet 2020. © Gabonreview

 

Ce sont une dizaine de personnes, toutes membres du bureau directeur de ‘‘Agnos 2020’’, qui ont été présentées à la presse samedi 18 juillet. C’était à la suite de l’assemblée générale constitutive tenue au format réduit le même jour à Okala, conformément au respect des mesures barrières contre le Covid-19. Et selon Rachel Nzué, la crise sanitaire à laquelle fait face le pays depuis mars dernier n’est d’ailleurs pas tout à fait étrangère à la création de cette structure associative.

«Ce contexte de crise sanitaire auquel nous sommes désormais tous assujettis justifie pleinement notre détermination à œuvrer pour le bien-être de nos populations. Face au mal qu’est la Covid-19, nous devons tous, individuellement et collectivement, demeurer déterminés, faire montre de prise de conscience et de vigilance, de bienveillance, de solidarité et de responsabilité en ces temps difficiles.  Nous devons, plus que jamais, être responsables, avoir le souci de soi et des autres.  Par nos actes, montrer que nous sommes solidaires des plus vulnérables», a en effet invité la présidente de ‘‘Agnos 2020’’.

Pour sa part, à travers son association, l’épouse de Léandre Nzué, le maire de la commune de Libreville, entend œuvrer en faveur des populations les plus vulnérables et accompagner les petits porteurs de projets d’activités génératrices de revenus. «Comme notre logo vous le présente, tenons-nous la main dans la main ; les plus fortes aidant les plus faibles avec l’engagement de lutter ensemble contre la pauvreté», appelle-t-elle.

«Il s’agit, explique la présidente de l’association, de prendre par la main les jeunes, hommes et femmes de localités urbaines ou rurales, pour lutter contre la précarité.  Nous n’avons pas la prétention de faire mieux, ou plus que nos devanciers, nous avons l’ambition de faire peut-être peu, mais avec le cœur.»

Tout en réaffirmant le caractère «apolitique et à but non lucratif» de l’association, Léandre Nzué qui en est le président d’honneur a promis de lui apporter son «soutien moral, matériel et financier» pour la réalisation de ses objectifs. «Ce que je vois présage des lendemains très merveilleux. Nous préparons des choses. Et peut-être que certains nous le reprocheront à nouveau, mais moi, je me prépare, et je suis très heureux qu’une telle association ait été créée. Nous en avons besoin dans certaines circonstances», a déclaré l’édile de Libreville.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Madame Leandre Nzué avec la culture qu’a imposé le mauvais leadership politique des Bongo, des associations apolitiques et à but non lucratifs, sans faire des atalakous à Ali Bongo, des engagements qui se font rare, mais votre larbin et sulfureux époux sera le premier qui voudra détourner votre initiative au profit des intérêts mafieux de la politique gabonaise s’il ne la sabote. Tout doit être fait au nom ou sous l’inspiration de Ibubu ou on vous met les bâtons dans les roues.

    • Gayo dit :

      Quand votre époux dit je cite: nous préparons des choses, il pense à se servir de ton association pour recruter des électeurs pour Ali Bongo en 2023. De la même façon qu’il compte forcer les gabonais qui se sont fait recruter par lui à la mairie de la capitale de leur pays à voter pour Ali Bongo en 2023, de la même façon il voit déjà les membres de votre association et les bénéficiaires de vos actes caritatives comme des obligés d’Ali Bongo au même titre que lui qui n’a aucune compétence et aucune qualité pour prétendre mériter être le maire de Libreville ce n’est par la nomination d’Ali Bongo. Quand on est medriocre on ne compte que sur le miracle des Bongo qui font des chiens des ministres des maires.

  2. ABESSOLO dit :

    C’est encore l’argent du contribuable gabonais qui va encore être dilapidé

  3. JUSTE COMPRENDRE dit :

    Mr le maire, quel exemple donnez-vous en acceptant de vous prendre en photo sans respecter les mesures barrière.
    Sur l’image, avez tous mis la bavette au niveau de la bouche, et en plus la distanciation sociale n’est pas respectée. On comprend bien l’astuce, il fallait qu’on voie bien vos bouilles pour bien se vendre car 2023 arrive à grand pas. Tcherrrrrrrrrrrrrrr egogole

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