Alors qu’elle tente depuis quelques mois de remonter la pente, grâce notamment à la nouvelle feuille de route élaborée avec sa tutelle, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) dont la situation financière n’est pas des plus enviables constitue une source de préoccupation pour les acteurs de l’économie nationale au moment où le pays est engagé dans la relance de celle-ci.

la situation financière critique de la Sogara préoccupe la FEG au moment où le Gabon est engagé dans la relance de son économie. © D.R.

 

Le sujet de la Sogara s’est invité, le 21 octobre dernier, sur la table des échanges entre Ali Bongo qu’accompagnaient plusieurs membres du gouvernement, dont Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole, et Henri Claude Oyima et son adjoint Christian Kerangall. Les deux responsables de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) ont clairement présenté ce sujet comme «un problème».

Pour le président de la FEG, l’unique raffinerie du pays constitue en effet «un sujet de préoccupation en ce qui concerne la sécurité, au niveau des marketeurs, des producteurs et de ceux qui (lui) apportent la matière première, et au niveau de sa situation financière».

Pas d’argent, pas de relance économique !

Alors que la Sogara, en dépit de ses difficultés, tente comme d’autres entreprises d’accompagner la relance de l’économie gabonaise, à la FEG, on estime que l’argent reste le nerf de la guerre. «La relance de l’économie, pour nous, passe par le règlement de la dette intérieure», a défendu Henri Claude Oyima.

Pour aider l’État à se faire accompagner par les entreprises nationales, la FEG propose aux autorités de «donner plus de lisibilité et de visibilité» à ces partenaires. L’objectif, selon l’organisation patronale, est de permettre à ces entreprises de «consolider leur socle», et ainsi  permettre au Gabon de relancer durablement son économie.

 

 
GR
 

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