Sit-in et marches de protestation : comment l’UDIS espère se faire (enfin) entendre sur le cas Opiangah

Confrontée au mutisme de tous ceux à qui elle a sollicité de l’aide en vue du retour au Gabon d’Hervé Patrick Opiangah, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) envisage désormais d’organiser des sit-in et des marches dites de protestation pour interpeller à nouveau sur l’exil forcé de son président.

Les militants de l’UDIS menacent d’initier des sit-in et marches de protestation pour exiger le retour d’Hervé Patrick Opiangah (illustration). © GabonReview
Il s’agirait de ses dernières cartouches. L’UDIS envisage d’initier dans les tout prochains jours, des sit-in et des marches dites de protestations pour réclamer de la part des autorités les garanties d’un retour sûr et sans encombre au Gabon de son leader Hervé Patrick Opiangah en exil forcé depuis des mois en raison d’une affaire de mœurs que le parti dit montée de toutes pièces pour l’atteindre politiquement. Si les proches de l’homme d’affaires et ex-ministre des Mines au tout début de la transition disent être contraints de songer à ces manifestations, c’est qu’ils ont «épuisé avec responsabilité toutes les voies de recours».
Le parti y voit aussi un moyen de dénoncer «l’inertie de la justice et le silence complice des autorités compétentes» face à ses multiples interpellations depuis le début de l’affaire. Mais il précise surtout que ces futures sorties se feront «dans le respect de l’ordre public». Le but étant de «faire entendre raison» les militaires au pouvoir sur les poursuites qu’il estime injustes et injustifiées dont fait l’objet «HPO».
«La démarche de l’UDIS est mue par la volonté de porter sur la place publique ce scandale juridico-politique qui entache gravement l’image et l’honneur de notre République, en transition vers l’ordre constitutionnel. L’action ou le silence des uns et des autres renseignera l’opinion nationale et internationale sur leur attachement respectif aux valeurs de démocratie, de justice et de paix», explique la formation politique selon laquelle «la question de l’État de droit au Gabon, à travers “l’Affaire Opiangah” est devenue un enjeu majeur de l’élection présidentielle du 12 avril 2025».

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