Après plus de 5 années passées au Gabon, le directeur pays de l’ONUSIDA a fait ses adieux mardi au président de la République, non sans le féliciter pour les efforts consentis par son pays dans le cadre de la lutte contre la pandémie, mais tout en lui faisant quelques propositions visant à améliorer la prise en charge des malades du VIH.

Ali Bongo et Françoise Ndayishimiye, le 23 août 2022, à Libreville. © Com. présidentielle

 

Françoise Ndayshimiye quitte le Gabon. Elle a fait ses adieux à Ali Bongo le 23 août à la faveur d’une audience au palais de la présidence de la République. Après plus de 5 ans passés dans le pays, la représentante de l’ONUSIDA a apprécié la collaboration avec les autorités gabonaises dont elle a félicité les efforts consentis en matière de prise en charge des 25 000 personnes vivant avec le VIH. Si l’agence dont elle était la responsable au Gabon fournit jusqu’à présent 15% des fonds nécessaires à cette prise en charge, l’État participe en effet à hauteur de 85%.

La diplomate onusienne estime pourtant que beaucoup reste à faire, notamment en matière d’approvisionnement en antirétroviraux. Le Gabon a enregistré plus d’une rupture de stock ces 5 dernières années, menaçant la survie des malades. Aussi, Françoise Ndayshimiye a-t-elle salué l’engagement du pays à adhérer prochainement à Wambo.org, la plateforme internationale de fourniture d’ARV.

«Madame Ndayshimiye a en outre informé le chef de l’État que le défi auquel fait face notre pays aujourd’hui, est là stigmatisation des personnes ayant contracté le VIH, notamment le regard de la société», rapporte la Communication présidentielle. Pour relever ce défi, la patronne sortante de l’ONUSIDA a suggéré la mise en place d’un accord-partie entre son organisation, le ministère de la Santé, le ministère de l’Éducation nationale et la société civile. Le but : mener de nouvelles actions de sensibilisation sur le terrain.

 
GR
 

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