Seul le travail offrira à notre peuple un nouvel âge d’or
Le jour tant espéré est arrivé. Le régime autoritaire qui étouffait le Gabon est tombé, ouvrant la voie à un renouveau démocratique. Malgré les profits, l’arrogance, le mépris ou le snobisme de certains, le peuple aspirait à la liberté. Le moment est venu de panser les blessures du passé et de reconstruire, dans l’unité et le travail acharné, une nation prospère et fière. Le chemin sera semé d’embûches, mais en restant solidaires, les Gabonais peuvent redonner à leur pays sa grandeur passée. Ainsi parle Abslow aux Gabonais du pays renaissant.
Le régime que nous détestions tous est tombé. Il gît désormais dans les poubelles de l’histoire. Même ceux qui en étaient les principaux animateurs pour cause de ristournes de toutes natures, ne voudraient pour rien au monde y retourner. Ils avaient les poches pleines, les comptes renfloués et tous types de biens mais nous savons tous qu’ils en étaient terriblement malheureux.
Nous les voyions dans leurs postures que nous enviions à certains égards, comparativement à notre situation personnelle précaire, mais nous savions combien ils étaient malheureux en dépit de toutes leurs possessions. Sans en avoir conscience, nous étions plus heureux que chacun d’eux, parce que nous avions un bien plus précieux que tout l’or du monde : la liberté.
La liberté d’aller et venir, la liberté de choisir, la liberté de dire, la liberté d’agir. Combien d’entre eux n’avons-nous pas vu raser les murs ou se construire des cloisons sociales, non pas par sécurité, parce que rien ne les menaçait en vérité ? Mais par honte de leur propre image et de leur conscience tourmentée devant tant de mal fait à leur pays. En vérité, nous ne les enviions pas. Nous les méprisions.
Et parce qu’ils voyaient dans nos yeux ce mépris qui leur rappelait l’abjection de leur forfaiture, ils nous ont détesté en retour, d’oser les juger. Hélas, les conséquences de leurs agissements sont quasi irréparables pour la nation. Malgré la bonne volonté dont nous ferions preuve pour rebâtir notre pays qu’ils ont tant abîmé, il nous faudra du temps et du cœur. Le mal est si profond.
Il est inscrit au fer rouge dans le cœur des Gabonais. Et il est inscrit à l’encre noire dans les pages les plus sombres de notre histoire commune. Et notre avenir commun, à cause de leurs œuvres, quoique prometteur, sera douloureux pour la plus prochaine génération. A condition que plus jamais aucun gabonais ne re-pactise avec aucun diable. Le pacte infernal doit être rompu à jamais.
Nous devons rebâtir un nouveau pays avec des approches différentes pour aborder les défis qui nous attendent. Une ambition nouvelle emporte des rêves nouveaux, des espoirs nouveaux, des perspectives nouvelles, un nouvel état d’esprit et des modes d’actions nouveaux qui insuffleront une nouvelle dynamique. Nous devons libérer nos énergies trop longtemps dispersées par trop de divergences.
Seule la convergence de vues et d’esprit sera notre salut vers ce Gabon renaissant. Restituer à notre peuple son pays qui lui a été arraché, extirpé, dépossédé par tous les aventuriers venus des quatre vents, avec hélas, la bénédiction de compatriotes qui ont perdu le sens de l’intérêt commun, de l’intérêt public, par la faute de dirigeants complaisants et très souvent malfaisants. Notre pays doit redevenir digne d’envie.
Mais ce ne sera possible qu’au prix de sacrifices et de travail acharné. Le travail, cette valeur essentielle, première ressource des nations, qui a été méprisée et reléguée au dernier rang dans notre rapport à la société. Travailler moins et gagner plus ne peut plus être le crédo. Il faut inverser la tendance et remettre à l’ouvrage et à pied d’œuvre notre peuple. Seul le travail sera notre essor vers la félicité.
Élèves, étudiants, ouvriers, fonctionnaires, employeurs, auto-employeurs, investisseurs, partenaires, syndicalistes, société civile…. travaillons tous avec acharnement à reconstruire un pays prospère où chacun sera rémunéré à hauteur de ses efforts. Travailler plus pour gagner plus doit désormais être le moteur de la relance de notre économie. Nous ne découvrirons pas le travail, l’histoire lointaine de notre pays sera notre boussole.
Le Gabon a connu durant les deux premières décennies après son accession à l’indépendance, une période de boom économique qui en fit une terre d’opportunités, d’attraction pour tous les africains. C’est en cette période que toutes les grandes infrastructures dont nous jouissant encore aujourd’hui, ont été construites. Nous devons à notre peuple de le rehisser à la place qui est la sienne en Afrique et dans le monde. Nous devons lui offrir un nouvel âge d’or et lui restituer sa fierté.
ABSLOWMENT VRAI !
3 Commentaires
Le pouvoir déchu avait transformé les gabonais en mendiants et fainéants qui se limitaient à croire que travailler dur ne servait à rien.
Evidemment, lorsqu’un ignard, un râté comme Ali Bongo arrive à être Président, pourquoi ne pas croire que faire des efforts ne sert à rien.
Mais il y a quand même eu des Gabonais comme Akoma Mba qui ont dit merde à ce régime et acceptèrent de travailler dur á leur compte plutôt que de faire partie de ces ignobles qui ont maintenu le peuple au Moyen-Âge et dans la misère.Il n’est jamais trop tard. Les routes d’abord et le reste viendra. Le Gabon peut devenir la Suisse d’Afrique en cinq ans si nous nous prenons en main et arrêtons de faire tourner ce disque rayé qui accuse la France de tous nos maux et malheurs. Nous sommes un pays riche.Au boulot!
Tout à fait , un travail qui n’aurait rien à voir avec la fonction public , ou encore les placements de mangements entre copains. Chacun doit prendre ses responsabilités en terme d’occupation de l’espace des affaires à tous les niveaux et dans tous les coins et recoins du Gabon .
Entreprendre doit être le maitre mot et les nouveaux décideurs doivent mettre très concrètement et rapidement en place des mesures qui favorisent cet état d’esprit .
Au Travail!!!!!!
Je suis désolé, ne vous méprenez pas, nous avons tous été infecté par le virus « Bongopdg ». Vous n’allez pas me faire croire que nous sommes libérés de soixante ans de bongoisme, en seulement un mois . Il faut au moins dix ans de boulot acharné, miser sur la jeunesse, des le niveau préscolaire. Tout est à refaire. Je ne veux stigmatiser personne, mais je sais qui seront nos adversaires, parce qu’ils n’ont qu’un seul modèle: la médiocrité. Au boulot chers compatriotes !! Plus question de revenir au point de départ.