À compter de ce mercredi 16 jusqu’au vendredi 18 octobre, la Haute autorité de la communication (HAC) et l’UNOCA organisent à Mouila un séminaire sur «la consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la Transition gabonaise». Le rendez-vous du chef-lieu de la province de la Ngounié vise à outiller les journalistes pour une information davantage responsable à l’approche du référendum sur la nouvelle Loi fondamentale.

Les journalistes posant avec les officiels, le 16 octobre 2024 à Mouila. © D.R.

 

Un séminaire de renforcement des capacités des journalistes se tient du 16 au 18 octobre 2024 à Mouila, dans la province de la Ngounié. À l’initiative de la Haute autorité de la communication (HAC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), ce rendez-vous est placé sous le thème «La consolidation de la liberté de la presse dans le contexte de la Transition gabonaise.» Il intervient à un moment charnière de l’histoire du Gabon, marqué par la préparation d’un référendum crucial sur une nouvelle Loi fondamentale.

À l’ouverture des travaux, le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a rappelé qu’«avant et au cours de cette séquence référendaire, étape cruciale du chronogramme de la transition, la presse est amenée à jouer pleinement son rôle d’aiguillon de l’opinion pour favoriser des choix éclairés». Il a insisté sur l’importance d’une information responsable, en soulignant que les journalistes doivent tenir compte de leur responsabilité dans la préservation de la paix sociale, de la cohésion nationale et du vivre-ensemble, particulièrement dans cette période délicate.

Les Nations Unies, représentées par Norbert N. Ouendji, responsable de l’Unité de la communication stratégique et de l’information publique de l’UNOCA, ont de leur côté souligné qu’«en période de transition, la mission des médias et des journalistes ne se limite pas seulement à rendre compte des événements». Ils doivent également contribuer à «instaurer une culture civique qui valorise les principes démocratiques», en sensibilisant les citoyens à leurs droits et devoirs. L’UNOCA appelle ainsi les journalistes à informer de manière rigoureuse, en vérifiant scrupuleusement leurs sources, en diffusant des informations équilibrées, tout en évitant les pièges de la propagande et des rumeurs.

Vue des officiels et de la salle. © D.R.

Ce séminaire a pour objectif de permettre aux journalistes d’acquérir une meilleure maîtrise des bonnes pratiques professionnelles dans un contexte où la restauration des institutions est en cours. Le général Cyriaque Mbadinga, délégué spécial de la commune de Mouila, a indiqué que les journalistes jouent un rôle central dans la formation de l’opinion publique et que « c’est l’occasion pour moi d’exiger du journaliste une formation adéquate pour assurer la qualité du travail».

Au total, 22 journalistes et 4 organisations des professionnels des médias prennent part à ce séminaire. Leur formation vise à renforcer leur capacité à informer de manière juste et précise sur les enjeux cruciaux de la transition en cours, notamment à l’approche du référendum. L’initiative est vue comme un moyen de consolider la liberté de la presse tout en veillant à une pratique responsable et éthique du journalisme, essentielle à la stabilité du pays dans cette phase de transition.

 
GR
 

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