Sécurité alimentaire : Les parlementaires se penchent sur l’investissement responsable au Gabon
Les députés et les sénateurs gabonais membres de l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN) se sont retrouvés, le 2 mars, au palais Léon Mba pour un atelier consacré aux investissements responsables dans le domaine de l’agriculture et des systèmes alimentaires.
Du 3 au 4 mars, les parlementaires du Gabon sont en atelier pour le renforcement de leurs compétences en matière d’investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires. L’atelier qui se déroule au palais Léon Mba, à Libreville, est organisé par l’Assemblée nationale via l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN), en collaboration avec la Fonds des Nations unies pour l’alimentation (FAO) et l’Institut international pour le développement durable (IISD). Les travaux ont été présidés par le 5e vice-président de cette institution, Jean-Pierre Oyiba.
«Nous devons changer notre approche en matière d’agriculture dans notre pays. Pour ce faire, nous devons adopter l’approche des chaines de valeur, de la plantation à l’assiette. Elle exige des investissements qui soient à la fois quantitativement et qualitativement importants, offrant de plus grandes possibilités pour la réalisation d’une croissance plus rapide et inclusive en garantissant à tous une sécurité alimentaire de haut niveau», a déclaré le 5e Vice-président de l’Assemblée nationale.
Le gouvernement gabonais recherche des voies et moyens pour inverser la dépendance du pays aux importations du secteur agricole qui représentent plus de 60% aujourd’hui. Et l’initiative aspire à soutenir les membres de l’Alliance dans leur ambition d’améliorer les politiques publiques relatives à la lutte contre la faim et la malnutrition dans le pays.
Pour le Représentant de la FAO au Gabon, Helder Muteia, il faut «parvenir à mobiliser plus de ressources avec une stratégie qui combine les investissements publics et les investissements privés dans les secteurs productifs» pour espérer atteindre cet objectif. Et, «il apparait nécessaire de changer de paradigme et de réaliser que les investissements dans l’agriculture doivent viser à accroitre non seulement une production durable d’aliments sains et nutritifs, mais aussi être responsables et orientés vers la réalisation de gains sociaux, économiques, culturels et environnementaux, tout en minimisant les impacts négatifs».
Désormais impliqués dans ces objectifs recherchés à travers leur Alliance parlementaire, les députés et sénateurs membres de ce groupe devront veiller à l’amélioration du cadre législatif en la matière.
L’investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires passe par la création des avoirs productifs et par la formation du capital, notamment le capital physique et humain, en vue de contribuer à la concrétisation de la sécurité alimentaire, de la sécurité nutritionnelle et du développement.
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