Mettant en avant la sécurité et la santé des consommateurs dans le cadre de ses missions, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) annonce, ce lundi 9 septembre, avoir fermé 8 sites de transformation artisanale de la sardine fumée à Libreville, au quartier Ozoungué. L’Agence invoque les questions d’insalubrité pour justifier cette sanction infligée aux tenants de ces espaces. 

Vue du matériel insalubre et rouillé servant lors du fumage de la sardine à Ozoungué. © Agasa

 

Bras séculier de l’État en matière de sécurité alimentaire, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) est de plus en plus sur le front pour la vérification de l’application et de la mise en œuvre des normes sanitaires et d’hygiène rigoureuse par les opérateurs économiques. À Ozoungué, dans le 5e arrondissement de Libreville, elle annonce, ce lundi 9 septembre, avoir passé au peigne fin, l’un des plus grands sites de transformation artisanale de sardine fumée de la capitale.  Au final, 8 sites fermés sur une cinquantaine contrôlée.

L’agence intensifie en effet ses efforts sur le terrain pour la protection de la population, notamment en ce qui concerne la qualité de l’alimentation.  Elle a donc mené des inspections inopinées dans ces espaces de transformation de la sardine, en réponse aux préoccupations des consommateurs concernant le non-respect des normes sanitaires et d’hygiène. Et le jeudi 5 septembre dernier, ses brigades d’inspection ont mené une «vaste opération de contrôle auprès des acteurs exerçant dans l’un des plus grands sites de transformation artisanale de sardines fumées de la capitale».

Si les techniciens ont eu l’occasion de sensibiliser et d’édifier ces transformatrices sur la nécessité de disposer de fumoirs propres et d’éliminer les équipements de conservation défectueux, il est à observer que sur «les 50 sites contrôlés, 8 ont été fermés après constat d’un environnement insalubre, de grillages endommagés et rouillés, ce qui présente des risques aggravés pour la santé humaine».  

L’Agasa qui communique le résultat de ce contrôle sur sa page Facebook indique que «la mise aux normes de chaque atelier de fumage est subordonnée, entre autres, à la propreté de l’environnement immédiat ainsi qu’à la qualité du grillage et du copeau de bois utilisé pour le fumage».  

Les opérateurs économiques sanctionnés doivent donc se mettre aux normes afin de livrer sur le marché du poisson propre à la consommation. 

L’opération initiée vise le renforcement des conditions sanitaires et d’hygiène du fumage pour minimiser les risques pour la santé.

L’Agasa a pour but de prévenir, détecter et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments en vue de mettre sur le marché des denrées alimentaires saines, sûres, salubres et nutritives. Elle est également l’autorité nationale de protection contre les risques phytosanitaires.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. sm dit :

    Et SANGEL/PRIXIMPORT qui vend de la nourriture avariée, vous en faites quoi?

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