Le vendredi 7 février à Paris, une conférence réunira experts, décideurs et membres de la diaspora africaine autour du thème «Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique». Porté par Liliane Massala, fondatrice de Moza Consulting et ancienne ambassadrice du Gabon en France, ainsi que Michel Fossaert, président d’Agro Finance Africa, cet événement vise à identifier des solutions concrètes pour renforcer la production agricole locale et favoriser l’emploi des jeunes Africains.

L’Afrique possède un immense potentiel agricole, mais elle reste fortement dépendante des importations alimentaires, notamment pour des denrées de base comme le blé et le riz. © D.R.

 

L’Afrique possède un immense potentiel agricole, mais elle reste fortement dépendante des importations alimentaires, notamment pour des denrées de base comme le blé et le riz. Face à cette réalité, Liliane Massala, fondatrice de Moza Consulting et ancienne ambassadrice du Gabon en France, ainsi que Michel Fossaert, président d’Agro Finance Africa, organisent une conférence le 7 février à Paris, placée sous le thème «Agriculture et sécurité alimentaire en Afrique».

Cet événement vise à mobiliser la diaspora africaine, les décideurs et les entrepreneurs locaux pour accélérer la transition vers une agriculture plus résiliente et génératrice d’emplois. L’objectif est de proposer des solutions concrètes pour renforcer la production agricole locale, développer des filières de transformation et créer des opportunités économiques pour la jeunesse africaine.

L’agriculture africaine face au défi de l’autosuffisance

Liliane Massala, fondatrice de Moza Consulting et ancienne ambassadrice du Gabon en France, et Michel Fossaert, président d’Agro Finance Africa, dans les locaux d’Africa Radio. © D.R.

L’Afrique est paradoxalement riche en terres arables et en ressources naturelles, mais elle demeure fortement dépendante des importations alimentaires, notamment pour le blé et le riz. Cette situation expose le continent à des fluctuations des prix internationaux et à des risques de pénuries en cas de crises mondiales. Pour remédier à cette dépendance, la conférence mettra en avant plusieurs leviers d’action.

D’abord, il est essentiel de valoriser les savoir-faire locaux en s’appuyant sur des pratiques agricoles adaptées aux réalités écologiques et climatiques du continent. Ensuite, l’enjeu est de renforcer la souveraineté alimentaire en structurant des filières de production et de transformation capables de répondre aux besoins des populations. Enfin, il s’agira d’identifier des solutions pour financer l’innovation agricole, notamment à travers l’implication des investisseurs privés et des institutions financières.

L’agriculture comme moteur de l’emploi et du développement économique

Au-delà de la production alimentaire, le secteur agricole représente une formidable opportunité pour l’emploi des jeunes. Avec une population en pleine expansion et un taux de chômage élevé, il devient impératif d’encourager les jeunes Africains à s’investir dans les métiers de l’agriculture et de l’agro-industrie. Cela passe par la modernisation des pratiques agricoles, l’accès aux financements et la mise en place de formations adaptées aux exigences du secteur. En intégrant les nouvelles technologies et en développant des infrastructures adaptées, l’agriculture africaine pourrait devenir un moteur de croissance durable.

Le nouveau combat de Liliane Massala pour l’Afrique

Ancienne ambassadrice du Gabon en France, Liliane Massala a décidé de consacrer son énergie à un défi fondamental : faire de l’agriculture un levier de transformation pour l’Afrique. À travers Moza Consulting et en tant que vice-présidente d’Agro Finance Africa, elle met son expertise et son réseau au service du développement agricole et de la sécurité alimentaire. Convaincue que la diaspora africaine a un rôle clé à jouer, elle plaide pour une meilleure synergie entre les compétences, les financements et les initiatives locales.

La conférence du 7 février à Paris constitue une étape majeure dans cette dynamique. Elle ambitionne de fédérer les acteurs engagés autour d’une vision commune : une Afrique capable de nourrir sa population, de réduire sa dépendance aux importations et d’offrir des perspectives d’avenir à sa jeunesse grâce à l’agriculture.

 
GR
 

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