Satram | Décès de Mohamed Jakhoukh : le droit de réponse de Tarik Jakhoukh
Excipant son droit de réponse suite à un article de Gabonreview faisant écho d’un communiqué de la direction de Satrammarine relatif au décès d’une importante personne dans l’histoire de la saga Satram, Tarik Jakhoukh, fils ainé de Lahcen Jakhoukh, fondateur décédé dudit Groupe, nous a fait parvenir le texte publié ci-dessous in extenso.
Droit de réponse à Gabon Review
(Publication du 13 octobre 2020 intitulé « Décès d’El Fquih Mohamed Jakhoukh, père de Lahcen Jakhoukh »)
La veuve et les descendants de Jakhoukh ont pris connaissance de la publication dont nous avons rappelé l’intitulé ci-dessus. Par souci de clarté et d’édification de tous, nous vous faisons connaître, aux fins de restitution de la vérité, que notre défunt époux et père était né de Mohamed Ben Mohamed, son père, et de Khadouj Bent Ayad, sa mère, tous deux longtemps décédés avant lui, (Cf. acte de décès année 2015/N°752 du 13 novembre 2015 Villejuif).
Mohamed Ben Jakhoukh qui vient d’être rappelé à Dieu le 18 octobre 2020 était en fait l’oncle maternel du défunt Jakhoukh Lahcen. II était le frère de Khadouj Bent Ayad, mère de Jakhoukh Lahcen. Paix à son âme.
Ceci rappelé, nous tenons à relever et condamner l’amalgame et la volonté de nuire à l’honneur de notre famille que vous permettez à Mustapha Aziz d’entretenir dans vos différentes publications par des affirmations sans fondement. A aucun moment vous n’avez daigné nous contacter pour vous assurer du fondement des informations que vous diffusez au risque d’engager votre responsabilité pénale
Sans nous tromper, vous restez le seul medium qui continuez à donner une tribune à un homme qui méprise les fondements et les valeurs de la « Famille ».
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LA MISE AU POINT DE LA RÉDACTION
Selon le Larousse, le géniteur est «le père physiologique» (par opposition au père légal). C’est la «personne qui engendre quelqu’un». Le père, poursuit le même ouvrage spécialiste de la signification, est aussi l’homme «qui a adopté un ou plusieurs enfants». Le père c’est également «l’homme qui agit en père», qu’il soit le père biologique ou non, que l’enfant ait été adopté ou non. Être père, c’est donc bien plus qu’une question de gènes.
Gabonreview, comme toutes les rédactions du monde, relaie les communiqués et déclarations qui lui sont envoyés et dont la responsabilité incombe aux émetteurs dès lors qu’ils sont cités ou référencés. Ce à quoi nous nous sommes conformés à l’annonce, par la hiérarchie de Satrammarine, du décès d’El Fquih Mohamed Jakhoukh. Les analyses et les commentaires étant libres, nous avons bien entendu situé le contexte et rappelé l’importance de Mohamed Jakhoukh dans la saga successorale autour de Satram.
N’empêche, nous nous interrogeons quant à la pertinence de la démarche du défenseur des «fondements et valeurs de la Famille». Il vient, ici, jeter sur la place publique la généalogie familiale, niant par-là même celui dont son défunt père portait le nom, patronyme qu’il porte pourtant lui aussi. Cherchant à en savoir un peu plus quant à la rupture familiale revendiquée par ce droit de réponse, on en vient à trouver confirmation de ce que, bien qu’ayant pour père biologique Mohamed Ben Mohamed Ihda et pour mère Khadouj (elle-même sœur de Mohamed Jakhoukh), le fondateur de Satram, Feu Lahcen Jakhoukh, était bel et bien le fils adoptif du défunt El fquih Mohamed Jakhoukh. C’est à cet effet qu’il est inscrit, selon des sources dignes de foi, dans le carnet de famille de Mohamed Jakhoukh.
N’ayant alors pas d’enfants, la sœur de celui-ci et son époux s’étaient désistés au profit du couple Jakhoukh pour l’adoption de bébé Lahcen. Ce qui explique naturellement pourquoi il en porte le nom, plutôt que celui de son père biologique Mohamed Ben Mohamed IHDA. Par la suite Mohamed Jakhoukh parviendra à avoir d’autres enfants. Ceux-ci portent également le patronyme Jakhoukh et ont notamment pour prénoms Rabia, Brahim, Said, Abdessadek, Rkia, etc. Les autres enfants du père biologique de Feu Lahcen Jakhoukh portent son nom : Ihda. Ils ont notamment pour prénoms Brahim, Abderrahmane, Abdallah. Une bonne partie de la fratrie Ihda aurait d’ailleurs été recrutée par Feu Lahcen Jakhoukh, certains de ses membres vivent au Gabon et peuvent témoigner de la véracité de ces informations. Feu Lahcen Jakhoukh a bel et bien grandi dans le giron de son «père adoptif» El Fquih Mohamed Jakhoukh et il en a transmis le nom à ses enfants, Tarik notamment.
On ne comprend que mieux l’hommage ayant été rendu à ce père légal auquel le fondateur de Satram offrait, en novembre 1991 déjà, une Procuration générale (Voir document ci-dessous) lui permettant de gérer et d’administrer tous ses biens immobiliers, et même de signer des réquisitions en son nom. Une telle délégation des pouvoirs, une telle confiance et bienveillance, ne saurait être balayée d’un revers de la main, fût-ce par des renégats familiaux. On ne saurait, du seul fait de cette Procuration générale, ôter à Feu Mohamed Jakhoukh le substantif de Père… fut-il seulement un Père légal, fut-il géniteur ou pas. Le droit de réponse de Tarik Jakhoukh est donc, de notre point de vue, injustifié, absurde du point de vue des «valeurs de la famille». Il s’agit avant tout de son oncle.
Si Gabonreview est «le seul medium» qui continue «à donner une tribune à un homme qui méprise les fondements et les valeurs de la ‘’Famille’’», nous ne voyons pas en quoi ce droit de réponse rétabli les «valeurs» de la famille Jakhoukh. Par ailleurs, nous n’avons pas moins donné écho à la conférence de presse donnée par Tarik Jakhoukh, le 3 octobre dernier à Libreville (Lire «Affaire Satram EGCA : Tarik Jakhoukh brise le silence et livre sa part de vérité»). Ce qui suffirait à justifier notre souci d’équité et notre attachement à l’éclosion du vrai et du bien.
Gabonreview
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