Le gouvernement, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAM-GS) et les responsables du Centre national d’hémodialyse (CNH) se sont accordés sur l’intérêt de transférer le trop plein des malades vers des structures privées.

Le Centre national d'hémodialyse du CHU de Libreville. © koaci

Le Centre national d’hémodialyse du CHU de Libreville. © koaci

 

Le partenariat d’entente lié entre la CNAM-GS et le CNH, signé en présence du Premier ministre, le 31 juillet dernier, contribuera au désengorgement du Centre national d’hémodialyse et à l’amélioration des prestations sanitaires aux personnes souffrant d’insuffisance rénale. Pour la bonne exécution de cet accord, il sera procédé, dans un premier temps, à l’orientation des patients pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, vers certaines structures privées agréées. Il sera ensuite question de la création, dans les centres hospitaliers universitaires existants, de structures ambulatoires d’abord à Libreville, puis à l’intérieur du pays afin de décongestionner celui du CHUL arrivé à saturation.

L’insuffisance rénale est une maladie caractérisée par une détérioration progressive et irréversible des fonctions du rein. Ses conséquences sont graves pour le patient (toxicité par défaut de filtration (urémie), essoufflement à l’effort et même au repos, désordre de la chimie du sang, anémie par défaut de production de globules rouges, causant une incapacité à l’effort, maladie osseuse par divers mécanismes). Le traitement de la maladie se fait par dialyse. Il consiste à filtrer le sang du patient dont les reins ne fonctionnent plus correctement, une machine remplace alors l’activité des reins.

Au Gabon, il n’existe qu’un seul centre de dialyse, ce qui ne permet pas à tous les insuffisants rénaux d’avoir accès aux soins plus rapidement. Le CNH qui ne peut recevoir en moyenne que 120 malades, ne dispose que de 25 générateurs datant d’une certaine époque et dont la fréquentation exige de réels renouvellements à cause des différentes pathologies dont souffrent les patients. Cependant, le Maroc s’est récemment engagé à construire quatre nouveaux centres de dialyse à l’intérieur du pays: Franceville, Mouila, Port-Gentil et Oyem.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Yeno Wynnie dit :

    C’est une bonne initiative par ce que la santé est un élément primordial pour une population qu’importe la maladie qu’il a , il a besoin d’être bien reçu et de recoure de bon soins se sentir à l’aise quand il va faire sa dialyse

  2. Michaxe dit :

    Très bonne décision ce centre est le seul et souvent quand il n’arrive pas à satisfaire les problèmes des gabonais on dit qu’il son incompétent entre temps ils font tous pour satisfaire la population

  3. Nicolas dit :

    La santé est un facteur clé et l’état , le gouvernement et la cnamgs ont pris la bonne solution .

  4. Nzela jean dit :

    Les structures sanitaires de la capital sont entrain d’êtres innovées pour répondre aux attentes des populations gabonaises, c’est le cas de ce centre de traitement.

  5. Claude Elvire dit :

    Je crois fermement que notre pays a beaucoup progressé en matière de santé et je salut toutes ces personnes qui y œuvre en particulier le Président de la République; que ce merveilleuses travail aille de l’avant tout simplement les populations sont de plus en plus satisfaite.

  6. Rosalie dit :

    C’est une très Bonne Nouvelle car la santé est une priorité pour les autorités de notre pays .

  7. Kombila dit :

    Je partage partiellement votre satisfaction, chers amis. Car je ne vois pas encore quels sont les gros bonnets de notre Gabon qui feraient actuellement confiance à nos structures hospitalières. Tous préfèrent se soigner ailleurs que là où vous dites. Mais ma préoccupation se trouve alleurs. Je me félicite des efforts annoncés, mais j’aurais préféré que l’Etat s’investisse davantage dans la prévention. Il est de notoriété publique que ces maladies cardiovasculaires seraient la conséquence, entre autres phénomènes, d’une mauvaise hygiène de vie, laquelle repose parfois, d’abord sur une alimentation déséquilibrée. Les mauvaises huiles, la viande ou le poisson mal ou longtemps conservés, la consommation abusive d’alcool (le Gabon figurerait dans le peloton de tête des pays grands consommateurs), les dos tournés à l’hygiène douteuse et d’autres restaurants ouest-africains dont la cuisine privilégie l’usage généreux des huiles… La prévention, ici, viserait à prévenir les consommateurs des dangers que représentent des comportements alimentaires dilués. Ou de tout autre situation inconsciente pouvant conduire les Gabonais à se jeter corps et âmes dans ces affections incurables…

Poster un commentaire