Du 14 au 16 novembre, un atelier de formation des agents de santé communautaire des organisations de jeunesse a été organisé par l’UNFPA-Gabon. L’objectif était de renforcer les capacités des membres des organisations de jeunesse sur la Santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. Ce, dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre. 

Octavie Avome remettant une attestation à un participant ©  D.R.

 

Quelques participants en atelier ©  D.R.

Du 14 au 16 novembre, plusieurs organisations s’intéressant aux questions de santé sexuelle et reproductive chez les jeunes étaient réunies au sein d’un atelier de formation. Au nombre des modules abordés dans le cadre de cette rencontre de 3 jours, ceux liés aux grossesses précoces, violences basées sur le genre (VBG), substances psychoactives, VIH Sida, Infections sexuellement transmissibles (IST) avant de déboucher sur la communication sur le changement de comportement. L’idée, ont expliqué les organisateurs, était de permettre aux membres des différentes Organisations non gouvernementales (ONG) de mener un ensemble d’interventions sur le terrain afin d’améliorer les connaissances, les attitudes et les pratiques des jeunes. 

«Comme vous le savez, le Gabon est confronté à de nombreux problèmes de santé publique. Notamment les questions liées aux grossesses précoces, les questions de VIH Sida, sur les IST, la question des violences basées sur le genre. Et pour faire face à cela, nous avons besoin d’organisations de jeunesse bien formées et outillées afin de sensibiliser leurs pairs sur ces différentes questions», a déclaré le facilitateur Juste Mounanga. Prisca Mimba, participante et membre de l’UCGEEG, a estimé que cette formation a été gratifiante pour elle qui est enseignante de formation. «Hormis mon réinvestissement sur le terrain, je pourrais d’abord commencer par mon domaine professionnel qui est le domaine de l’éducation. Puisqu’on s’occupe des jeunes et de l’adolescent», a-t-elle déclaré.

«La formation a apporté un plus dans vie parce que je pourrais reproduire ce qui a été fait ici pendant 3 jours», a-t-elle fait savoir. Pour la représentante du représentant résident de l’UNFPA au Gabon, et chargée de programmes, Octavie Avome, cet atelier qui avait pour objet le renforcement des capacités devrait permettre à ces organisations de jeunesse d’avoir des éléments de langage qui relèvent de leurs interrogations sur la santé sexuelle et reproductive. Elle les a donc encouragés à interroger davantage les experts nationaux qu’il y a autour d’eux. 

Pour le mot de fin, le représentant du RNASP/AJ, Martial Biyagou a salué la participation massive de l’ensemble des ONG à ce renforcement de capacités. S’il a souligné que pour le RNASP/AJ, «sans renforcement, l’efficacité ne peut être au rendez-vous», l’atelier s’est refermé par une  remise d’attestations à l’ensemble des participants.

 
GR
 

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