Le personnel du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori a lancé un mouvement de protestation, le 20 décembre à Libreville. Les manifestants réclament le paiement du 13e mois, prime que la direction générale aurait décidé de supprimer cette année.

Le personnel médical manifestant dans la cour du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori, le 20 décembre à Libreville. © D.R.

 

Mécontent, le personnel médical du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Fondation Jeanne Ebori a laissé éclater sa colère. Le 20 décembre à Libreville, celui-ci a initié un mouvement d’humeur pour réclamer le versement du 13e mois. «Le personnel médical manifeste pour réclamer le paiement du 13e mois. Depuis que Jeanne Ebori a été ouvert il y a deux ans, nous percevions le 13e mois. Mais cette année, rien n’a filtré sur le paiement de celui-ci. Selon certaines rumeurs, cette prime serait supprimée. D’où le mécontentement du personnel médical, qui décidé de manifester contre cette décision», a expliqué une sage-femme ayant requis l’anonymat. Le 13e mois est une prime versée par l’entreprise à ses employés.

Elle est généralement versée en fin d’année civile, permettant aux salariés de recevoir un double salaire fin décembre. Suite aux rumeurs persistantes autour de la suppression de cet avantage, les syndicats ont demandé à rencontrer la direction générale. Celle-ci, dans un premier temps, a confirmé les rumeurs avant de revenir sur sa décision, en proposant plutôt le paiement de la moitié du 13e mois. Ce que le personnel a littéralement refusé. «Nous refusons de prendre la moitié du 13e mois, vu le travail que nous abattons ici au quotidien. Nous travaillons 24/24h, le repos ne nous est pas accordé après la garde. Nous refusons de prendre la moitié. Raison pour laquelle nous avons décidé de manifester», a conclu la sage-femme.

 
GR
 

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