Santé: Évaluation des résultats de la phase 3 du PPSAC

Le groupe consultatif régional de suivi du Projet de prévention du VIH Sida en Afrique centrale (PPSAC) est, depuis le 13 mai courant, en conclave à Libreville.

L’ouverture des assises. © Gabonreview

Les délégations des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont réunies à Libreville sous la présidence du directeur pays de l’Onusida, Inge Tack. Elles doivent conduire une analyse critique du bilan physique et financier de l’exercice 2015.

Participants. © Gabonreview

Ces assises ont aussi pour objectifs le partage des acquis, la présentation des résultats de l’évaluation à mi-parcours de la phase III-IV du Projet de prévention du VIH Sida en Afrique centrale (PPSAC)  ainsi que la présentation des résultats définitifs de l’étude sur l’index du stigma en République Centrafricaine et au Congo-Brazzaville.

De l’avis du directeur pays de l’Onusida, l’année 2016 sera une année unique dans l’histoire de la riposte au Sida car, elle donnera au monde l’occasion de poser les jalons de l’assaut final contre ce problème majeur de santé publique mondiale. «Nous avons actuellement une fenêtre fragile de 5 ans pour prendre des décisions audacieuses, passer à l’échelle supérieure. Sinon, nous risquons de voir le nombre d’infections à VIH et de décès liés au Sida repartir à la hausse d’ici 2020», a-t-elle affirmé.

Le PPSAC a pour buts essentiels de contribuer à la réduction de la propagation du VIH ainsi qu’à la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes infectées et affectées par cette pandémie. «La République d’Allemagne aura donc, jusqu’à la fin de la phase actuelle, déboursé un total de 58 millions d’euros (environ 39 milliard de francs) », a indiqué son ambassadeur à Libreville, Stefan Graf.

Le Gabon, admis depuis septembre 2015 au sein de projet, s’attèle à intégrer ce processus, via la société nationale de la Croix Rouge. L’atteinte des objectifs fixés est à ce prix.