Santé communautaire et médecine itinérante au Cap Esterias
C’est au Cap Esterias qu’a été lancé le projet de Santé communautaire et de médecine itinérante de la Croix-Rouge gabonaise, le samedi 24 novembre. Ce projet de la Croix-Rouge est unique en son genre. D’une part, il réuni tous les acteurs de la santé : les patients, leurs responsables locaux, les ministères concernés et le secteur privé, d’autre part, il permet d’apporter les soins tout en inculquant les «bonnes pratiques» liées à la santé.
La cérémonie a réuni les ministres Léon Nzouba, Pacôme Rufin Ondzounga et Christiane Rose Ossoucah Raponda, respectivement en charge de la Santé, de la Défense et du Budget. Le préfet du Cap Estérias, ainsi que le sénateur et le député de Commune représentaient la population du Cap. Les partenaires du projet, l’OMS et l’Unicef étaient eux aussi présents ainsi que la Première dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba, en tant que présidente d’honneur de la Croix-Rouge gabonaise.
La santé communautaire et la médecine itinérante sont censées garantir à la fois la proximité et la continuité des services de santé aux populations bénéficiaires du projet. Elle répond au besoin direct de la population de pouvoir bénéficier de consultations dans leur zone. Alors qu’il faut, aujourd’hui, au moins une heure de très mauvaise route à un malade du Cap Esterias pour rejoindre l’hôpital le plus proche, la Croix-Rouge, en équipe avec la santé militaire, a mis en place des consultations générales hebdomadaires et des consultations spécialisées une fois par mois. Ces consultations sont offertes gratuitement aux habitants. Une équipe de médecins, de sages-femmes et d’infirmières forment l’équipe de consultations.
L’enregistrement de l’ensemble des habitants à la CNAMGS a été recommandé afin d’assurer une fluidité dans les soins en cas de besoin de transfert dans un hôpital. Mais l’idée de «santé communautaire» repose surtout sur une démarche participative et vise une amélioration globale des facteurs agissant sur la santé : environnement, nourriture, pratiques culturelles… Ainsi, des agents relais issus de la communauté du Cap sont formés pour animer des séances d’éducation sur la santé. Ces agents seront aussi équipés pour répondre aux premiers soins et pour alerter les structures hospitalières en cas d’urgence médicale. Le projet est prévu pour une période test d’une année après laquelle une évaluation des résultats sera menée.
Le projet de Santé communautaire et de médecine itinérante fédère de nombreux acteurs du public et du privé. Les ministères de la Santé et de la Défense, la CNAMGS, la CNSS et la société Tullow Oil prennent part au projet, une initiative destinée à se multiplier à travers le pays pour faire face aux problèmes que les populations rencontrent en zones reculées et améliorer ainsi leur condition de vie.
Depuis le début de l’année 2012, la Croix-Rouge gabonaise travaille étroitement avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. Présents sur le terrain pour la campagne «CAN sans Sida», ce sont plus de 100 bénévoles de la Croix-Rouge gabonaise qui ont œuvré pendant deux semaines pour sensibiliser et mobiliser les populations contre le Sida. Dans l’élan de la visite effectuée par la Première dame auprès des populations de la Baie-des-Cochons le 15 mai dernier, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille avait organisé, avec la croix Rouge gabonaise, l’opération «Quartier propre et solidaire» du 30 juin au 3 juillet 2012 qui se fixait deux objectifs : organiser des groupes de jeunes et de femmes pour promouvoir la solidarité et l’esprit d’initiative et prévenir les risques sanitaires auxquels les populations sont exposées.
5 Commentaires
Les budgets successifs du GABON sont de l’ordre de 2000 milliards de franc CFA chaque année et la croix rouge vient mettre sur pieds un projet de Santé communautaire et de médecine itinérante, pourquoi?
Où passe l’argent public?
Et puis, il y a cette dame capable de juter de dépenser 1 million d’euro da,s les futilités, c’est à dire plus de 656 millions de franc CFA et la boucle du foutage de gueule est bouclée
La prédation
A l’époque de sa splendeur pétrolière, le Gabon produisait chaque jour jusqu’à 370 000 barils, où sont les retournées pour les gabonais ?
Rien ? il y a la croix rouge, faut-il rire ou en pleurer
un mensonge mille fois répétés ne fait pas une vérité
« ni lire ni écrire »
quel mensonge?
éclairez-nous,d’avance merci
TROP D’INTÉRÊT DANS LA SANTE COMMUNAUTAIRE BEAUCOUP DES CHOSES A DÉVELOPPER PRIER ME CONTACTER POUR DES INTERVENTIONS CAR JE SUIS FORMER DANS CE DOMAINE MERCI