Sanction contre les enseignants : La Conasysed exige le départ de Florentin Moussavou

La Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation nationale (Conasysed) intègre désormais, à ses revendications, le départ du ministre de l’Education nationale.
Les membres de la Conasysed appelant au départ de Florentin Moussavou. © Gabonreview
À l’issue de leur assemblée générale extraordinaire, tenue le 23 février 2017, les enseignants membres de la Conasysed ont invité le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet à débarquer leur ministre de tutelle, Florentin Moussavou. Cette exigence exprimée de manière unanime pendant le vote, constitue la condition sine qua none à respecter avant tout reprise de négociations avec le gouvernement.
«Les enseignants ont affirmé qu’ils ne peuvent plus accepter la reprise des cours, encore moins des négociations avec ce ministre comme responsable du département de l’Education nationale. Nous y sommes là jusqu’à nouvel ordre», a précisé le délégué général à la Conasysed, Simon Ndong Edzo.
Les enseignants en assemblée générale extraordinaire, le 23 février 2017. © GabonreviewCette nouvelle exigence, née de la frustration produite par l’annonce du ministre de l’Éducation nationale, de suspendre le salaire de 807 enseignants et de radier de la fonction publique 19 d’entre eux, dès le 25 février courant, vient compliquer la tâche du gouvernement, dans la résolution de la crise de ce secteur.
«Nous n’allons plus reculer, il nous a donné la force et le courage de dire que nous n’accepterons plus de travailler avec lui. Si monsieur Ali Bongo continue de le garder, c’est qu’il veut vraiment un affrontement avec nous. Car, il n’est pas venu régler les problèmes. Nous acceptons ces sanctions et nous verrons si le droit n’existe plus dans ce pays. Si on ne respecte plus les lois du pays, ainsi que celles internationales. Nous sommes sereins», a assuré Simon Ndong Edzo.
Il affirme par ailleurs que les enseignants n’ont commis aucune faute administrative, pour faire l’objet d’une suspension, qui au demeurant serait en violation avec les textes nationaux en vigueur.

12 Commentaires
Tic,tac,tic,tac…quelque soit la durée de la nuit…. (terminez la phrase)!
Que ce Ministre recrute ses » parents » de l’Adere en remplacement des 800 enseignants qu’il veut licencier. Et l’école gabonaise va fonctionner à merveille. Quand on ne veut pas mettre le doigtbdur les vrais problemes et leurs causes, on demeurera toujours dans la fuite en avant. PITOYABLE
Quand on conseille un ministre l’autre doit se poser la meme question: est ce que c’est légale? Comment des gens peuvent se comporter comme s’il gérait un pays qui n’est pas le leur?
Mais que disent les textes à ce sujet, un fonctionnaire peut-il s’arrêter de travailler pendant plusieurs mois sous le prétexte d’être en grève et continuer à percevoir tranquillement ses émoluments…? Le droit à la revendication est-il synonyme de d’obstruction au bon déroulement du service publique…? Je voudrais vraiment comprendre…
Faisons un calcul simple :
807 personnes suspendues c’est 807 familles qui seront dans la misère.
Supposons qu’une famille soit composée de 4 personnes ( c’est une moyenne)
on a donc : 807 x 4 = 3228 personnes uniques.
En résumé on va mettre quasiment 4000 gabonais dans la misère parce qu’ils revendiquent leurs droits !
Soit on se prend en main pour changer le système, soit on se laisse bouffer par le système et chacun à son tour…Que vous soyez du système ou pas l’escalade de la violence viendra vous trouver chez vous… Les Gabonais sont juste égoïstes et manquent cruellement d’empathie et tant que cela ne le touche pas pour lui quoi ?
On est pas dans la merde !
800 enseignants assis chez eux c’est combien d’enfants qui ont leur avenir compromis?
calculons:
1 classe = 70 élèves x 800 = 56000 élèves
on a dans le cas où ils seraient tous du primaire 56.000 jeunes gabonais qui sont assis à la maison! avenir compromis ou une année de perdue.
tu peux estimer les conséquences lorsque tu projettes sur 10ans? 20ans?
pas de travail, pas de salaire!
Lorsqu’on pointe le voisin du doigt, notre pouce pointe vers nous.
c’est valable pour toi!
Laissez le ministre tranquille il fait son travail, quand on a des soit disant enseignants chaque année au Gabon c’est la meme chose, vous êtes qui Dieu, ou les eul fonctionaire , on a la police, medecins, diplomates. le gouvernement doit couper les salaires des tous les grevistes. et pendant le dialogue national il faut mettre fin à l’existence des tous les syndicats dans le pays qui passent leur temps à polluer la société avec les greves.
Depuis 20 ans le système éducatif est en perdition je vais vous dire pourquoi. Les enfants des dirigeants apprennent soit à l’étranger, soit dans les lycées français du pays. Pour vous dire qu’ils n’ont rien à foutre du système éducatif du Gabon plus qu’ils ont adopté le système français pour leurs enfants jetant ainsi en pâture les fils des prolétaires en organisant ou en provoquant des gré es. Il faut pousser ses hauts dignitaires à envoyer leurs enfants dans les établissements publics dont ils sont les gérants. Tout enfant à le droit à une éducation. Le gouvernement a Le devoir de s’y attelé. Bande d’hypocrite.
Il faut être idiot pour ne pas comprendre ce que veulent les enseignants.