Salon national de l’orientation 2025 : cap sur la «vulgarisation des métiers prioritaires pour le développement du Gabon»
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La deuxième édition du Salon national de l’orientation (SNO) organisée par le Secrétariat d’orientation scolaire, universitaire et professionnelle (Sosup), sous l’égide du ministère de l’Éducation nationale et de l’Instruction civique, a débuté ce mercredi 12 février à Libreville sous la thématique de la «vulgarisation des métiers prioritaires pour le développement du Gabon». Des milliers d’élèves, des promoteurs d’établissements de formation professionnelle, des représentants d’universités publiques et privées, ainsi que le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, et le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, ont assisté à ce rendez-vous donnant accès aux apprenants à des informations stratégiques sur les filières, métiers et opportunités d’avenir.
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Le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et les officiels au SNO 2025. © GabonReview
Et de deux pour le Salon national de l’orientation. En attendant son extension à quatre autres capitales provinciales que sont Franceville, Port-Gentil, Mouila et Oyem, l’événement a débuté ce mercredi 12 février à Libreville. En présence du Vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, du ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de l’Instruction civique, Camélia Ntoutoume-Leclerq, les parents et élèves sont venus à la rencontre des promoteurs d’établissements de formation professionnelle et universitaire pour échanger, découvrir les formations et métiers. Ils ont également fait le déplacement pour s’informer et questionner sur leur avenir professionnel. Une occasion idéale pour obtenir des conseils et explorer les options qui s’offrent à eux, mais surtout pour faire les bons choix pour l’avenir.
La «flexibilité» comme «clé du futur»
Ce salon, articulé autour de la «Vulgarisation des métiers prioritaires pour le développement du Gabon», destiné en priorité aux apprenants, a pour objectif la vulgarisation des filières de formation offrant plus d’opportunités, des métiers prioritaires, en forte croissance tels que l’ingénierie, les technologies numériques, l’agriculture et les énergies renouvelables, devant dorénavant impulser le développement du pays. Il s’inscrit dans la dynamique de la recherche de l’adéquation formation et besoins du marché du travail.
Invité à s’adresser aux jeunes élèves venus en nombre lors de cette première journée, le chef du gouvernement, en conseiller averti, a prôné la «flexibilité» comme «clé du futur». Ndong Sima a rappelé aux jeunes qu’«on ne fait pas des études pour avoir des diplômes et les accrocher au mur». «On fait des études pour avoir des compétences, pour travailler», a-t-il fait savoir, leur demandant d’aller vers des filières présentant des opportunités. «Il faut bien choisir parce que dans le futur, ça sera un peu plus difficile de changer», a-t-il conseillé tout en insistant sur le flexibilité.
Les objectifs spécifiques de ce salon sont d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les métiers prioritaires pour le développement du Gabon, sur les procédures d’orientation vers l’enseignement technique et professionnel, la formation professionnelle, l’enseignement général et l’enseignement supérieur. Ce qui a fait dire au ministre d’État, Camélia Ntoutoume-Leclerq que ce Salon est «un événement majeur pour l’avenir de notre jeunesse et partant pour le développement de notre nation». Ce, en saluant l’engagement du président Brice Oligui Nguema pour les réformes dans le secteur éducatif et qui transforment notre système de formation.
Smart Africa Student : une plateforme d’information, d’orientation et d’accompagnement des étudiants à l’international
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Quelques clichés des participants au SNO 2025. © GabonReview
Le Salon vise donc également à faciliter la rencontre entre les jeunes et les professionnelles des administrations, entreprises, les responsables promoteurs d’établissements d’enseignement et de formation. À ce niveau, parmi les exposants à ce rendez-vous, Smart Africa Student ; une plateforme d’information, d’orientation et d’accompagnement des étudiants à l’international, notamment pour les études post-bac. Safae Fala, la directrice générale adjointe, indique que son groupe est présent sur le continent à travers des bureaux dans six pays à savoir le Maroc, le Gabon, la Côte d’ivoire, la République démocratique du Congo (RDC), le Congo et la Mauritanie.
«On participe à ce Salon d’orientation 2025 et nous chapeautons le pavillon marocain avec la présence de nos partenaires : des écoles et des universités marocaines qui ont fait le déplacement spécialement du Gabon pour donner toutes les informations aux futurs bacheliers, aux parents et aussi aux étudiants», a-t-elle expliqué.
La plateforme Smart Africa Student offre pratiquement des formations dans tous les domaines. Et Safae Fala de déclarer : «On est là où il y a des besoins de formation sur le marché gabonais. Que ce soit la santé, l’agro-alimentaire, l’ingénierie, le management, etc., on couvre pratiquement tous les domaines de formation à travers nos partenaires qui sont reconnus par l’État».
La nécessité d’allier besoins de formation aux besoins de développement
Comme Smart Africa Student, l’Académie franco-américaine de management (Afram) fait également partie des exposant à ce Salon. Cet établissement d’enseignement supérieur privé, dont le l’objectif est de former la jeunesse gabonaise et du continent, propose également ses services et entend participer à l’essor de développement du Gabon nouveau.
Avant la visite des stands par les officiels, les représentants des établissements privés et des établissements publics, les professeurs Daniel Franck Idiatha et Jean François Owaye, ont salué l’initiative, soulignant cette nécessité d’allier besoins de formation aux besoins de développement. Ils invitent à la prise en compte des évolutions technologiques et à la modernisation des structures de formation.
Pour cette édition, le SNO accueille plus de 40 000 participants et espère offrir aux jeunes de toutes les régions du pays un accès équitable à l’orientation et à des opportunités éducatives adaptées. D’où cette volonté d’inclusion géographique et de représentativité qui mènera, après le 15 février, l’organisation vers Port-Gentil, Mouila et Oyem.
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