Connu pour son soutien au Maroc dans le différend l’opposant à l’Algérie sur le Sahara marocain, le Gabon, via son représentant permanent auprès de l’Organisation des Nations unies, Michel Biang, a manifesté son appui à l’Initiative d’autonomie du Sahara, dans le cadre de la 4e Commission de l’Assemblée générale qui s’achève le 12 novembre.

Après Omar Bongo Ondimba et le roi Hassan II, Ali Bongo et le roi Mohammed VI poursuivent l’excellente coopération entre les deux pays. © D.R.

 

Réunis dans le cadre de la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) qui examine les questions politiques spéciales et de la décolonisation, y compris le maintien de la paix, les pays membres ont abordé la question du Sahara marocain, au cœur du différend entre le Maroc et l’Algérie. Une occasion pour le représentant gabonais aux Nations unies, Michel Biang, de soutenir l’initiative marocaine d’autonomie. Ce d’autant, explique-t-il, qu’elle «présente des perspectives crédibles, permettant de résoudre définitivement ce différend régional».

Ce dernier estime que «c’est indéniablement la meilleure approche et la solution de compromis par excellence. C’est sans doute une des raisons pour laquelle, les résolutions du Conseil de sécurité qualifient cette initiative de crédible, pragmatique et conforme au droit international».

Il a en outre réaffirmé le soutien du Gabon au processus politique mené sous l’égide «exclusive» du Secrétaire général de l’Onu, notant que ce processus fondé essentiellement sur les recommandations contenues dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité depuis 2007, «permettra, sans aucun doute, de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis» à ce conflit.

Michel Biang a également indiqué qu’il est «fondamental» d’œuvrer en faveur d’un règlement politique rapide de cette situation régionale qui «compromet» la coopération entre les États, d’autant plus que la région du Sahel est confrontée à d’énormes défis sécuritaires. Ce qui l’a amené à inviter toutes les parties, tous les acteurs concernés, à s’impliquer dans la résolution de ce conflit. Ce qui permettrait de minimiser les risques de déstabilisation engendrés par les activités terroristes, tout en consolidant la paix et la sécurité dans la région.

A noter que l’initiative d’autonomie désigne la proposition marocaine déposée au Secrétariat général des Nations unies en avril 2007, pour le règlement définitif du conflit du Sahara sur une base gagnant-gagnant. L’État marocain garderait les principales prérogatives régaliennes (Affaires étrangères, Défense nationale, Affaires religieuses…) et  la Région du Sahara jouirait de larges compétences permettant aux citoyens marocains sahraouis de gérer leurs propres affaires économiques, sociales et culturelles.

Le Gabon «encourage» le Maroc à poursuivre les efforts entamés dans ce dossier, ce d’autant qu’il faisait partie des pays qui ont soutenu la glorieuse Marche verte en 1975. Le 17 janvier 2020, le pays d’Ali Bongo a ouvert à  Laâyoune un Consulat général.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Teddy dit :

    Pardon, évitez les expressions du genre: »le pays d’Ali Bongo ». Non et non svp…

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