Pour préserver l’infrastructure qui subit des frottements et des chocs à chaque passage de grumier et autres gros porteurs, le gouvernement envisage désormais d’imposer quelques règles aux transporteurs. Un effondrement du pont d’Andem sur la Route nationale 1 (RN1) coûterait cher à l’économie gabonaise, prévient le ministère des Travaux publics.

Un gros porteur sous le pont d’Andem. © GabonReview (capture d’écran)

 

Un train passant sur le pont d’Andem. © GabonReview (capture d’écran)

C’est maintenant qu’il faut imposer des règles au niveau du pont d’Andem sur la RN1. Si l’infrastructure ne court aucun danger pour le moment, la situation pourrait bien vite changer si rien n’est fait à temps pour éviter qu’un incident majeur ne l’endommage, au point de devoir stopper nette son utilisation. Or, l’unique voie ferrée du pays passe sur cet ouvrage construit à la fin des années 1970. La fermeture à la circulation de ce pont coûterait donc cher à l’économie nationale.

Le ministère des Travaux publics dont le conseiller en Communication a récemment organisé une visite de terrain en compagnie d’experts de diverses structures et administrations, à l’instar de l’ARTF (Autorité de régulation des transports ferroviaires) et de la Société autoroutière du Gabon (SAG), envisage par exemple de limiter à 4 mètres précis la hauteur des véhicules passant sous ce pont qui mesure 4,5 mètres. Le ministère des Transports est pour sa part invité à signaler l’infrastructure à une distance raisonnable, aussi bien à l’aller qu’au retour. L’installation d’un gabarit de part et d’autre du pont est également citée parmi les précautions à prendre, tout comme la limitation de vitesse par le biais des ralentisseurs.

Construit il y a 46 ans, le pont d’Andem présente plusieurs impacts aujourd’hui. L’infrastructure subit en effet des frottements et des chocs à chaque passage de grumier et autres gros porteurs dont la hauteur rivalise souvent avec la sienne.

 

 
GR
 

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