Appréciant l’actualité nationale, les représentants des partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé ont fait une nouvelle déclaration, le 10 août dernier à Libreville. Au menu de cet échange avec la presse, la révision constitutionnelle en cours, le référendum à venir, la transition, ainsi que la prochaine élection présidentielle qu’ils souhaitent libre et transparente.

Les membres de l’Appel d’Angondjé, le 10 août 2024, à Libreville. © D.R.

 

Commentant et analysant désormais régulièrement l’évolution de l’actualité nationale, les partis politiques membres de l’Appel d’Angondjé se sont retrouvés, une nouvelle fois, le 10 août dernier. Autour de leur de leur porte-parole, Joachim Mbatchi Pambou, ils ont affiché leur volonté de voir le «oui» triompher à l’issue du référendum, exprimant par la même, leur position quant à la nécessité d’une révision constitutionnelle efficiente pour le Gabon. D’autre part, ils invitent à préparer et à organiser des élections libres et transparentes offrant des chances de réussite à tous les concurrents.

Autrement dit, pour ce point abordé par la bande à Mbatchi Pambou, il n’est nullement question de favoriser un candidat ou un autre à l’élection présidentielle. En attendant, ils ont invité les acteurs politiques à se consacrer sur l’essentiel, c’est-à-dire accompagner le processus de la transition pour parvenir, à terme, à l’organisation des élections libres et transparentes devant conclure la fin du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dans la gestion des affaires étatiques.

S’exprimant notamment sur le référendum à venir, le porte-parole de l’Appel d’Angondjé déclare qu’il n’a pas pour finalité de faire le choix des personnes devant présider aux destinées des charges publiques. «Il s’agit de choisir un format qui fixera le socle sur lequel reposera notre Constitution. Il ne s’agit pas de porter une préférence avant terme, d’un quelconque candidat déclaré ou pas à l’élection présidentielle», a-t-il précisé.

Là aussi, l’Appel d’Angondjé a insisté sur la nécessité de se concentrer sur la cette révision de la Constitution. Ce, non sans relever que toute Constitution peut présenter des insuffisances et que son évolution est essentielle pour refléter les réalités et les exigences du pays. Pour les membres de ce groupe, «les imperfections constitutionnelles ne sont pas la cause des maux du pays». La corruption, le népotisme et le tribalisme découlent, selon eux, davantage d’un manque d’application rigoureuse des lois existantes et d’une gestion déficiente. En conséquence, ils rappellent que les textes de loi ne légitiment pas ces dérives et que la véritable réforme réside dans la mise en œuvre des principes républicains d’égalité et de justice.

D’où l’appel à un engagement collectif pour soutenir la révision constitutionnelle et garantir une transition démocratique réussie. Dans ce sens, cette écurie a appelé à participer activement au référendum constitutionnel et à voter «oui». «Oui, parce que nous sommes tous comptables, leaders politiques, syndicalistes et acteurs de la société civile, responsables religieux, citoyens, civils et militaires», a déclaré leur porte-parole, Joachim Mbatchi Pambou.

Ils appellent à voter «oui» parce que «l’agenda de la transition contient un chronogramme et un contenu que nous avons accepté ; oui, parce qu’il nous faut tourner la page de la transition; oui, parce que la vie, comme la science, évolue par erreur corrigée ; oui, parce que nous avons foi en la capacité du peuple à opérer le bon choix ; oui, parce qu’il y a un temps pour tout et un temps pour toute chose sous le soleil».

 
GR
 

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