Retrait d’Eyéghé Ndong de la CNR : Ndemezo’o y voit une réponse favorable à son appel

Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui avait lui aussi choisi en avril dernier de regagner le camp du pouvoir après un bref passage à l’opposition, estime que la récente décision de l’ancien soutien de Jean Ping de se mettre à la disposition de la République est une réponse favorable à l’appel qu’il avait lancé quatre mois plus tôt à l’endroit des anciens soutiens et collaborateurs d’Omar Bongo.

René Ndemezo’o Obiang réagissant à la sortie d’Eyéghé Ndong. © Gabonreview/Capture d’écran

Réagissant à la sortie du 11 août dernier de Jean Eyéghé Ndong à l’occasion de laquelle il annonçait son retrait de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) pour se mettre au service de l’État, René Ndemezo’o Obiang s’est dit satisfait de la décision de l’ancien soutien de Jean Ping. «Je tiens à le féliciter pour la densité et la hauteur de son propos. (…) Je salue et soutiens cette démarche qui cadre avec la politique d’unité nationale que prône depuis toujours le président de la République, Ali Bongo Ondimba», a-t-il déclaré jeudi relevant le «courage» et le «franc-parler» de l’ancien Premier ministre.

Seulement, de ce revirement, le président du CESE, qui avait lui aussi choisi en avril dernier de regagner le camp du pouvoir après un bref passage à l’opposition, en revendique la paternité. «Je vois dans cette posture une réponse favorable à l’appel que j’ai lancé pour cette noble cause, le 3 avril 2021, aux anciens collaborateurs et soutiens du défunt président Omar Bongo Ondimba», a réagi le leader de Démocratie nouvelle.

«Je me félicite de la convergence de vision que nous partageons avec monsieur Jean Eyéghé Ndong sur le fait qu’il se tient désormais à la disposition du chef de l’État et du gouvernement pour construire notre pays», a-t-il ajouté, estimant que la nouvelle posture de l’ancien Premier ministre «appelle à une prise de conscience individuelle et collective pour dépasser nos égos et privilégier les intérêts supérieurs du Gabon».