Retour du Gabon à l’ITIE : Derniers réglages avant le dépôt de candidature
Le Groupe d’intérêt sur la transparence des industries extractives (ITIE) au Gabon a ouvert, le 23 juin à Libreville, sa 3e session ordinaire. Des travaux qui s’inscrivent dans le processus de réintégration du Gabon à l’ITIE, d’où il a été suspendu en 2013 pour non transparence dans la gouvernance des industries extractives.
Le travail de fourmi du Gabon, en vue de réintégrer l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE), se poursuit. Le Groupe d’intérêt de l’ITIE au Gabon a ouvert le 23 juin à Libreville, les travaux de sa 3e session ordinaire qui visent à valider les éléments de structuration en vue de s’arrimer aux exigences 1.1 à 1.5 d’Oslo dans le cadre du dépôt de la candidature anticipée du Gabon.
«Ces trois jours seront pour nous l’opportunité de structurer le plan de travail que nous avons présenté initialement et revenir sur les textes fondateurs qui vont venir encadrer le fonctionnement du Groupe d’intérêt», a expliqué la présidente du Groupement d’intérêt ITIE Gabon. «Ce sera l’opportunité pour chaque collège de pouvoir s’exprimer, confirmer la participation pleine et effective qui est attendue de la part d’Oslo et pouvoir contribuer de manière significative à la finalisation du plan de travail et tous éléments qui seront glissés dans le dossier de candidature ; afin de permettre au Gabon de pouvoir repartir vers l’ITIE», a ajouté Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey.
La société civile veille au grain
Le Gabon a été suspendu en 2013 pour non transparence dans la gouvernance des industries extractives. D’où l’importance de la présente séance de travail qui réunit l’administration, les opérateurs et la société civile. «La session de ce jour a pour but de travailler sur un certain nombre de sujets, nomment le plan de travail, le budget et l’organigramme de l’ITIE Gabon. Nous sommes réunis avec l’ensemble des autres collèges pour débattre de ces sujets-là», a déclaré le représentant du collège des opérateurs publics. «Les opérateurs du secteurs publics sont clairement des parties prenantes dans ce processus. Nous allons travailler avec les autres organismes associés dans l’initiative pour communiquer des informations, apporter notre expertise afin de promouvoir la transparence dans ce secteur clé de l’économie nationale», a affirmé Gilles Terence Mba Ella.
Partie importante dans le processus de réintégration du Gabon à l’ITIE, la société civile entend s’assurer de la fiabilité de la transparence et l’impact des ressources issues du secteur extractif dans le bien-être des populations au niveau national. «Nous ne sommes qu’en train de déposer la demande de candidature. Et nous travaillons tous d’un même esprit avec une même vision pour passer cette étape», a indiqué l’administrateur de la société civile dans le Groupe d’intérêt ITIE Gabon. «Après celle-ci, nous entrerons dans le fond du processus qui va permettre un certain nombre d’exigences et activités. Entre temps, la société civile va continuer dans un cadre de communication pour alerter les populations sur l’appropriation de ce mécanisme», a conclu Guy René Mombo.
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