Retour de l’enfant prodige : Séraphin Moundounga au Gabon après 7 ans d’exil
Après une absence forcée de sept années suite à des tensions politiques, Séraphin Moundounga, l’ancien ministre de la Justice du Gabon, accueilli par une foule en liesse à l’aéroport de Libreville, fait un retour triomphal dans son pays désormais «libéré» selon lui.
Libreville a été témoin d’un retour au pays natal, le mercredi 11 octobre 2023 au soir. Séraphin Moundounga, l’ancien ministre de la Justice sous la présidence d’Ali Bongo, a atterri sur le sol gabonais après un exil de sept ans. À son arrivée à l’aéroport de Libreville, il a été chaleureusement accueilli par une foule d’un peu plus d’une centaine de personnes, manifestant leur joie et leur soutien.
Moundounga, autrefois membre clé du Parti démocratique gabonais (PDG), avait pris une position ferme contre les manœuvres d’Ali Bongo visant à se maintenir au pouvoir suite aux élections présidentielles controversées de 2016. Avant même l’annonce officielle des résultats, il avait, dès le 30 août 2016, alerté via Facebook, demandant la transparence et le respect du vote du peuple. Suite à des incidents tels qu’une intrusion dans sa maison, Séraphin Moundounga s’était vu contraint de quitter le Gabon pour la France.
Pendant ses années d’exil, ce docteur en Droit international et européen, diplômé en Droit des affaires, en Sécurité internationale et Défense, et certifié DPO RGPD Droit du numérique, a mis à profit son expertise en enseignant dans une université française.
Ému par son retour, Moundounga a déclaré : «Je viens d’atterrir à Libreville, ce mercredi 11 octobre 2023, à 19h, en Voyage Retour d’Exil; un ‘’VRExil’’ de 7 ans, sans les miens, mes parents et amis que je revois et avec qui je renoue, dans mon pays libéré par le groupe des militaires libérateurs des Gabonaises et Gabonais que j’aime tant, et de ce pays pour la Félicité et dignité duquel j’ai sacrifié, en âme et conscience, et à raison désormais avérée, plus de la moitié d’une décennie de ma vie, en abandonnant tout, aux risques et périls de tous les miens et amis, convaincu que le Gabon étant immortel, renaîtrait, même de ses cendres, un jour, si chaque enfant du pays y contribue.»
«Merci au général président Brice Oligui Nguema et ses équipes», a-t-il conclu. Ce retour est un symbole marquant un tournant dans la politique gabonaise et représente l’espoir d’une nouvelle ère de transparence et de démocratie pour le pays. Seul l’avenir dira quel rôle Séraphin Moundounga jouera dans cette nouvelle page de l’histoire du Gabon.
4 Commentaires
Seraphin Moundounga rentre à point nommé. Il devra notamment s’expliquer sur la gestion des quarante milliards alloués par la BAD en 2010 pour la construction de trois universités (Port-Gentil, Oyem et Mouila). Sa complicité avec ses prête-noms tels que Carl Pedrazza, Aurélie Ntountoume et consorts a été bien établie par la court des comptes. Dès son arrivée au Ministère de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale en 2009, il a renvoyé les entreprises commises par Omar Bongo (Socoba, Socofi et Entraco) dont certaines avaient déjà perçus des avances de démarrages, pour être certain de s’attabler sur les crédits budgétisés pour ces projets. Ce monsieur est largement tributaire de la gestion du premier mandat d’Ali Bongo et aura été à la manoeuvre pendant ces premiers sept ans dont le passif financier demeure inégalé dans la triste litanie des épisodes de pillage de notre pays.
Serge Makaya DOUTE ? Nous connaissons l’adage : qui veut TUER son chien l’accuse de RAGE. A Ntare Nzame. Pitié de vous, DIFFAMATEUR.
Bon retour à la maison mon fils Séraphin Moundounga. Nous comptons AUSSI sur toi pour le FUTUR du Gabon.
Serge Makaya. Moi diffamateur? Alors toi pédégiste! Je t’ai donné des faits. Les temps ont changé et nous sommes sous un régime militaire et rationnel. On va aller à ces sources et la varité va sortir.
Mon fils ou petit fils Kurt, si Séraphin Moundounga a décidé de rentrer au BLED, c’est qu’il ne se reproche RIEN. Sinon, je crois qu’il serait resté à l’étranger. L’avenir nous le dira.