Dans le cadre du suivi du processus de transition en cours au Gabon, une délégation de l’Union africaine (UA), conduite par Calixte Aristide Mbari, a rencontré le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, le jeudi 20 février 2025. Cette visite s’inscrit dans la perspective du scrutin présidentiel du 12 avril 2025 et vise à évaluer les conditions de retour à l’ordre constitutionnel du pays.

Dans le cadre du suivi du processus de transition en cours au Gabon, une délégation de l’Union africaine (UA), conduite par Calixte Aristide Mbari, a rencontré le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, le jeudi 20 février 2025. © D.R.

 

Depuis le Coup d’état du 30 août 2023, le Gabon a été mis sous sanctions par l’Union africaine, qui surveille de près le déroulement de la transition. Après une mission dédiée au suivi du référendum de novembre 2024, l’UA renoue avec Libreville. Cette nouvelle visite s’inscrit dans la continuité des efforts de l’organisation continentale pour garantir un processus électoral transparent et inclusif.

«Aujourd’hui encore, l’Union africaine est là pour réaffirmer l’engagement de notre organisation continentale à accompagner les efforts des autorités et du peuple gabonais pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel», a déclaré le chef de Division Démocratie-élection-constitutionnalisme-état de droit-justice transitionnelle à l’UA, Calixte Aristide Mbari.

Lors de cette audience, Alexis Boutamba Mbina a mis en avant le rôle clé de la Médiature dans la régulation du climat social et l’accompagnement des différents acteurs de la transition. Il a également plaidé pour une reconnaissance accrue des institutions telles que l’Association des Ombudsmans et Médiateurs africains (AOMA), appelant l’UA à renforcer sa coopération multilatérale : «Il est primordial que l’Union africaine accorde davantage d’importance aux organismes comme l’AOMA et qu’elle ouvre la voie à une coopération renouvelée au service du vivre-ensemble en Afrique».

Vers une transition apaisée et crédible

Alors que la présidentielle d’avril 2025 approche, l’Union africaine met l’accent sur l’importance d’un processus électoral régulier et transparent. «Notre organisation continentale a des règles de fonctionnement, ce sont des positions de principe. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’Union africaine a abandonné le Gabon», a précisé Calixte Aristide Mbari, rappelant les multiples missions d’évaluation menées dans le pays depuis 2023.

Les conclusions de cette visite seront déterminantes pour l’avenir du Gabon au sein de l’organisation continentale. Un retour à l’ordre constitutionnel crédible et accepté par tous pourrait ouvrir la voie à la levée des sanctions et à une pleine réintégration du pays dans les instances africaines. L’UA poursuit ainsi son engagement en faveur d’une transition réussie et d’une stabilisation durable du Gabon.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Non,non et non Monsieur la charte de l’Union Africaine c’est claire ,un Coup d’etat est un crime et plus elle INTERDIT, les putschistes de se présenter à une leçon, les militaires ne sont les députés qui représentent le peuple ,la rigueur doit s’appliquee de manière ferme.L’UA ne peut intégrer un membre,seulement quand un civil revient au pouvoir.l’UA doit lettrz vite en place une force continentale pour lutter contre les coups d’état, et les conflits.

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