Lors de sa dernière visite du chantier, le ministre des Travaux publics s’est dit très peu satisfait du niveau d’avancement des travaux sur ce linéaire d’une trentaine de kilomètres. Il prévoit une réunion d’explication dans les prochains jours.

Ici, la fin de l’axe Oyem-Medzeng débouchant sur la ville de Mogomo en Guinée équatoriale © D.R.

 

Lancé officiellement par le président de la Transition lors de son séjour dans la province du Woleu-Ntem en décembre 2023, le chantier de l’axe Oyem-Medzeng (37 kilomètres) à la frontière de la Guinée équatoriale piétine. Si l’entreprise choisie pour effectuer les travaux a déjà construit une base-vie et une base technique, elle n’a pourtant pas échappé à la colère du général Flavien Nzengui Nzoundou le week-end dernier. Le ministre des Travaux publics s’est notamment plaint du retard accusé dans la conduite de ce chantier.

Les ministres Flavien Nzengui Nzoundou et Charles M’Ba, le 16 juin 2024 à Oyem. © AGP

«Je ne suis pas satisfait, alors là pas du tout, du niveau des travaux de terrassement réalisés ! Vous l’avez constaté avec nous, il n’y avait que deux camions et une pelleteuse sur le chantier lors de notre visite aujourd’hui, et les travaux sont au même niveau que j’avais laissé lors de mon dernier passage il y a un mois, j’espère obtenir des explications convaincantes quant à ce retard, des responsables de l’entreprise en charge des travaux, lors de la réunion que je tiendrais avec eux plus tard», a-t-il réagi face à nos confrères de l’Agence gabonaise de presse (AGP), le 16 juin.

Si le membre du gouvernement s’est surtout présenté en sa qualité de responsable en charge du volet technique des chantiers, son collègue du Budget et des Comptes publics, Charles M’Ba, désigné président du Comité de suivi des travaux des chantiers en cours dans la province du Woleu-Ntem, a tenté de trouver des explications à la situation. Pour lui, le retard observé émane des difficultés rencontrées par l’entremise sur le terrain, à l’instar de la présence de poteaux électriques, de bâtisses et de tombes sur la voie publique ou très proche. Ce qui aurait nécessité un temps de pédagogie auprès des populations.

 
GR
 

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