Réseaux routiers : Près de 2 km en cours d’aménagement à Bambouchine mangrove

Les travaux d’aménagement de la route de Bambouchine mangrove dans le 6^e arrondissement de Libreville ont été lancés le 23 août par le maire Juvenal-Roblex Ondo. Près de 2 km seront touchés dans ce quartier difficile d’accès faute d’un réseau routier praticable en toute saison.

Vue des engins sur le chantier © Gabonreview

Juvenal-Roblex Ondo et ses collaborateurs le chantier le 23 août. © Gabonreview

Parmi les têtes de liste des quartiers périphériques de Libreville considérés comme des zones perdues, Bambouchine est toujours en quête d’un réseau routier praticable en toute saison. Là-bas, la plupart des zones sont parsemées de bourbiers, mares d’eau, crevasses et autres obstacles qui en saison de pluie, rendent le calvaire des habitants encore plus difficile. C’est le cas de la zone dite Bambouchine mangrove. «Pendant la saison sèche, les véhicules circulent bien, mais en saison pluvieuse c’est très compliqué», a déclaré un habitant du quartier. Selon lui, les habitants du quartier ont déjà eu à se cotiser afin d’amener des tractopelles pour rendre la route mieux praticable, mais au bout de quelque temps, celle-ci s’était à nouveau dégradée.

Réunis en collectif, les habitants de ce quartier ont interpellé certaines autorités dont celles de la mairie du 6^e arrondissement, pour engager de meilleurs travaux et sortir de ce calvaire. 2^e maire adjoint en charge, entre autres des Affaires sociales, des voiries et de l’assainissement, Juvenal-Roblex Ondo y a répondu favorablement en lançant les travaux d’aménagement de la voie longue d’environ 2 km. «Il y a deux collectifs qui m’ont approché. Depuis 8 mois nous travaillons ensemble. Nous travaillons d’arrache-pied», a déclaré le maire.

«Personne ne donnait le défi gagnant d’avance, mais je ne faisais que les rassurer en leur disant ça va se faire. Faisant partie intégrante du secrétariat exécutif du parti au pouvoir, nous nous devons selon les instructions du président de la République d’apporter nos modestes contributions pour soulager les populations», a ajouté Juvenal-Roblex Ondo selon qui il fallait attendre la saison sèche pour démarrer ces travaux. «Nous ne nous substituons pas à l’État. Mais nous essayons de faire quelque chose pour que l’État ait un regard particulier par rapport aux difficultés que rencontrent nos populations», a-t-il dit.

«Ces travaux on les attend depuis. Nous sommes contents de cet appui du maire du 6^e arrondissement, mais nous serons satisfaits lorsque les travaux iront à leur terme», a dit Romuald Edou, un habitant du quartier. Selon lui, Bambouchine Mangrove est un quartier en création n’ayant ni école ni chef de quartier ni dispensaire, mais un réseau électrique qui s’installe progressivement. Le problème d’accès, lié au mauvais réseau routier, a eu raison d’une famille qui a eu du mal à faire face le 15 août, à incendie. «Avec ces travaux, nous croyons que tout ira mieux», a commenté un autre habitant.