A l’issue de leur assemblée générale conjointe du 16 octobre, le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) ont décidé de poursuivre la grève pour une semaine, en attendant l’aboutissement d’au moins cinq points majeurs de leurs revendications.

La Conasysed et le Sena ont décidé, de poursuivre la grève pour une semaine, en attendant l’aboutissement d’au moins cinq points majeurs de leurs revendications. © D.R.

 

Paralysée depuis le 27 septembre dernier par la grève lancée par la Conasysed et  l’appel au boycott lancé par le Sena, la rentrée scolaire 2021-2022 au sein des établissements scolaires du système public sera perturbée encore pendant au moins une semaine. Le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) ont décidé, au cours de leur assemblée générale conjointe du 16 octobre, de poursuivre la grève pour une semaine, en attendant l’aboutissement d’au moins cinq points majeurs de leurs revendications.

Bien qu’ayant apprécié le début des pourparlers avec le gouvernement, ces plateformes syndicales justifient leur position par ce qu’elles qualifient de «mauvaise foi» des dirigeants pour qui leurs préoccupations professionnelles et sociales ne valent pas mieux qu’un «fifrelin».

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«Face à ce que nous considérons comme un subterfuge du gouvernement pour gagner du temps par rapport à nos revendications, toute chose qui finit par affaiblir, et in fine discréditer l’action syndicale, l’assemblée générale a décidé de la poursuite de la grève pour une semaine, en attendant l’aboutissement de nos points de revendications», a déclaré le délégué général de la Conasysed, Louis Patrick Mombo.

Il s’agit des points suivants : la prise de l’arrêté organisant les concours internes d’entrée à l’ENI et à l’ENS ; la décision ministérielle créant la commission de l’examen des dossiers des enseignants en activité dans le cadre du recrutement direct initié par la tutelle ; l’audience avec le Premier ministre ; le renforcement du dispositif sanitaire dans les établissements pour mieux lutter contre le Covid-19 ; la mise en place d’un guichet unique spécial chargé de l’accélération du traitement des situations administratives des agents du secteur Education au regard de leur nombre.

«En effet, comment comprendre que les revendications ayant fait l’objet d’accords formels avec un échéancier précis, à l’instar des concours internes ENI/ENS, le lancement de la formation des inspecteurs du second degré, la prorogation de l’âge de départ à la retraite des inspecteurs, l’accélération du processus de la régularisation des situations administratives du secteur Education, restent jusqu’alors sans solution. Que de simples intentions», a regretté le secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa.

 
GR
 

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