Renforcement des capacités : L’Eraift, officiellement sur les fonts baptismaux
L’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a offert à l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux (Eraift) de Kinshasa, son acte constitutif, le 4 novembre dernier.
Il aurait fallu attendre 16 années après l’implantation du projet régional de l’Unesco sur le campus universitaire de Kinshasa en République Démocratique du Congo, pour que les États membres de l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux (Eraift) ne soient invités à parapher l’acte constitutif de cette institution académique. La cérémonie y relative a eu lieu le 4 novembre courant au siège de l’organisme onusien à Paris.
Selon les clauses de cet acte, le siège de l’Eraift, actuellement à Kinshasa, pourra être transféré dans un autre pays africain membre sur décision du conseil d’administration, prise à la majorité de trois quarts de ses membres au cours d’une session extraordinaire convoquée à cet effet.
L’Eraift a pour objectifs de former des spécialistes en aménagement et gestion intégrée des forêts et territoires tropicaux de niveau DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées). Elle organise deux types de formations, diplômante et qualifiante ou non diplômante. L’Eraift soutient des doctorants provenant de 18 pays africains (Angola, Bénin, Burkina-Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Madagascar, Niger, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi, Tchad, Togo,). Elle est appelée à devenir un centre d’excellence de l’Unesco. Raison pour laquelle, elle a tissé un important réseau de relations et d’échange d’informations et d’expériences.
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