Relaxe pure et simple de Serge Akassaga, après des coups sur un policier
Ayant agressé un agent de police en fonction, l’ancien maire du 3e arrondissement de Libreville était en attente de jugement et a été relaxé au terme de fortes pressions sur le procureur.
La vidéo d’une curieuse altercation survenue dans l’après-midi du 26 mai courant à Nombakélé fait le buzz depuis deux jours maintenant sur la toile. Objet de virulentes critiques et de railleries en tout genre, le film n’aurait pas eu autant de succès si son acteur principal n’était pas une personnalité bien connue de la scène politico-médiatique nationale. Il ne s’agit ni plus ni moins que de Serge Williams Akassaga Okinda. Ancien maire du 3e arrondissement de Libreville, celui qui a visiblement troqué son écharpe d’élu municipal pour une carrière de bagarreur de rue est présenté par certains comme un personnage haut en couleurs, dont le nom est cité dans des affaires peu reluisantes, notamment le partage du butin du braquage dont fut victime l’ancien directeur général du Budget, Léon N’dong N’tem, et surtout celle liée à l’établissement d’un acte de naissance comportant des vices de forme au bénéfice d’Ali Bongo, alors candidat à la présidentielle de 2009.
Le 26 mai dernier, l’ancien officier d’état-civil, qui semble faire peu de cas de la justice, s’est, une nouvelle fois, donné en spectacle, en s’en prenant plutôt violemment à un agent de police, sur la voie publique à Nombakélé (Libreville). Objet de la rixe : un écart de langage du brigadier Arnold Kafake Mouloungui. Le flic aurait interpelé l’épouse de l’ancien édile, alors que celle-ci était au volant d’un véhicule sans permis de conduire. Pour se sortir de cette mauvaise passe, elle a eu recours à l’intervention de son époux. D’autant que l’interpellation se déroulait dans leur fief du 3e arrondissement. La suite lui a sans nul doute fait comprendre qu’elle aurait dû s’abstenir. Et pour cause : selon des témoins, les échanges entre l’agent de police et l’homme politique auraient vite tourné court, l’ancien maire disant, selon des sources concordantes, avoir été traité d’homosexuel. Ce qui aurait eu pour conséquence de le sortir de ses gonds. Ayant été le premier à porter des coups, Serge Williams Akassaga Okinda a été mis aux arrêtes par des policiers venus au secours de leur collègue avant d’être placé en détention quelques minutes après pour être entendu sur les raisons de son acte.
Présenté le lendemain (27/5) dans l’après-midi devant le procureur de la République, il a finalement été remis en liberté à 18h30, au grand dam des policiers qui dénoncent une multitude de pressions, de tous les niveaux, sur le procureur. S’il s’était agi d’un quidam quelconque «l’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique peut conduire à quelques mois de prison et à une amende», maugréait un policier déçu au sortir du tribunal, avant d’asséner : «les policiers sont des pauvres types, des moins que rien que la loi ne protège même pas contre les gens d’en haut. D’autres feront de même demain. On nous dira après que le Gabon est fondé sur l’Etat de droit !»
24 Commentaires
Akassaga est toujours en liberté ? c’est un « mort qui marche » …….
Ou est la justice , je suis sûr que ces trafiquants de drogues qui ont été executés en indonesie si c’etait la justice de notre pays , ils allaient pas être exécuté. Un cas que la communauté Internationale a tenté de faire la presion ,mais la justice de ce pays que j’admire a dit l’être humaine prend conscient c’est cas il ya la douleur. Voila la vraie justice, ce Akassaga agresse un agent en uniforme, il est relaxé, et si le policie appliquait legitime de defense, prenait son arme le terai dessus, le pauvre police allait passer le reste de sa vie en prison.Il a eu la change c’est pas un beret rouge qu’il a agressé sinon aujourd’hui on allait même parler de se serge. le beret rouge le depeçait comme un gibier sur le champ avec sa bayonette.
A jean Jacques,
La sagesse commence par t’habiter?Gloire à Dieu pourvu que ça dure…Quant aux policiers, à moins d’être en dessous du niveau du têtard, le message est clair pour eux. Mais comme d’habitude, c’est lorsqu’il s’agira du peuple qui se bat pour des raisons nobles au profit de la nation, qu’ils sortiront leurs matraques et leurs chiens pour toujours opprimer ce peuple. Bravo AKASSAGA, faut encore en rajouter contre ces insensés.
Très beau commentaire de M. Master. J’espère que M. Jean Jacques en comprendra le sens. Mais, comme vous l’avez dit, c’est déjà une avancée. Alors, continuons d’éduquer et de cultiver. C’est une obligation citoyenne.
Jean-Jacques je pensais que tout allait bien dans le pays que dirige ton champion Ali Bongo. La justice gabonaise sera toujours dans cette déliquescence avec les Bongo. Car leur pouvoir est fondé sur des institutions faibles et à leur service pour ne pas rendre de comptes. Sans des hommes comme Akassaga Ali Bongo qui n’a pas la légitimité du peuple ne serait rien et son pouvoir n’aura plus de soutien. Alors quelque soit le crime que les sbires de Ali Bongo feront, ces derniers n’ont rien à craindre.
https://www.youtube.com/watch?v=T5m_bpZumIc
voila
Pk continuer à faire dans la provocation en prônant l’injustice?
Mais parcek vous policiers et gendarmes vous pensez que vous valez Kelk chose? Si c n pas pour vous envoyer tirer sur les populations sans défense qui réclament des causes nobles, à quoi servez vous? Bande de raquetteurs. Les conditions de vie pour lesquelles les gens luttent c aussi pour vous éviter de raquetter tout le temps…
Le Gabon, un pays de non droit……!
vous souvenez-vous de la personne qu’Alain Bongo avait écrasé dans une rue de Libreville….?
S’il s’était agi d’un quidam quelconque «l’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique peut conduire à quelques mois de prison et à une amende», maugréait un policier déçu au sortir du tribunal, avant d’asséner : «les policiers sont des pauvres types, des moins que rien que la loi ne protège même pas contre les gens d’en haut. D’autres feront de même demain. On nous dira après que le Gabon est fondé sur l’Etat de droit !» tout est dit
Que dit le ministre de l’interieur ? Et la fameuse phrase je cite : NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI .
Qui doit protéger les policiers ,si ce n’est que leur ministre de tutelle !?
Qui doit respecter la république et pourquoi ?
Puisque l’exemple doit venir de la haut , que tous les gabonais lamda se comportent comme le veulent (les soient disant hautes hautorités de la république ).
Que les policiers refusent d’orés n’avant de déscendre dans la rue frapper les gabonais lors des manifestations soient disant interdites par les lois , et lesquelles lois ne sont pas respectées par tous .
Que les policiers comprennent a quoi ils sont réduit point bar ils n’ont de valeur que quand il faut aller tabasser leurs propre frères et sœurs sa leurs apprendra.
Jean jacques tu as là une occasion de te taire ou de continuer a raisonner dans ton sens standard.
OU est la valeur de l’expression « force reste a la loi » dans notre pays ? Nous sommes tous gabonais on aspire a une justice équitable pour tous . Mais si les personnes qui sont avec le système réagissent de la sorte que va t’il faire moi qui habité ,cocotiers, kinguélé, akebe ,nkembo etc …. rien parceque je n’est personne en haut ? s’est sa notre GABON, les autorités violent les lois du gabon ?
C’est quand meme bien que de temps en temps les policiers subissent aussi les affres de cet etat autoritaire et violent qu’ils servent qoutidiennement avec zèle et enthousiasme.
Les policiers ont ils à présent compris que le rétablissement de l’Etat de droit est une priorité au Gabon?
je ne defendrais pas ce voyou de serge Akassaga, mais parfois il faut reconnaitre que nos policiers font souvent de l’exces de zele car eux aussi ce croit tout permis comme dit jonas moulenda deux animaux a ecailles savent ou se mordre.
aaaaah,c’est bien fait pour ce policier,et là ces gens des corps doivent se mettre en tête qu’ils ne sont pas plus considérés que les civils qu’ils ont l’habitude de tabasser parce qu’ils exécutent les ordres de la haut,je ne suis pas du coté du bagarreur mais je dis juste que c’est bien fait pour ce policier qui n’a même pas reçu des excuses et un autre de ses collègues subira le même sort et la justice du Gabon n’agira pas toujours en leur faveur
mon frère flic avant être policier tu un garçon,un homme,et un père de famille…tu devais en finir avec lui…il n est pas trop pour prendre ta Revenge policier…
ces poulets ne sont même pas solidaires…
Honte aux Bongos, honte à cette oligarchie qui rabaisse la population gabonaise aux même rang que leurs chiens. La patrie ou la mort. Il faut qu’on règle ce problème. Le temps est venu de se battre pour faire retrouver au Gabon et à sa population sa dignité en balayant les bongos et leur court.
vs êtes des vrais comique
trop c’est trop
Que peut un sujet face à un prince?