Réformes de la CEEAC : Les Chefs d’Etat à Libreville, le 18 décembre
Après la tournée régionale du ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, accompagné du Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, mandaté par le président en exercice de la Communauté, Ali Bongo, pour faire le point des réformes en cours au sein de ce cette institution, un sommet des Chefs d’Etat de la CEEAC est convoqué le 18 décembre à Libreville.
Moments captés du 8e sommet extraordinaires des Chefs d’Etat de la CEEAC, en novembre 2016, à Libreville. © Flickr/photos/paulkagame
Émissaire du président Ali Bongo, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, accompagné du Secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, a terminé sa tournée régionale par la République démocratique du Congo (RDC). Il a remis au président Félix Antoine Tshisekedi, les rapports des projets de réforme de la CEEAC. Au sortir de cette audience, Alain-Claude Bilie-By-Nze a annoncé la tenue, pour le 18 décembre 2019 à Libreville, du sommet des Chefs d’État de cette communauté.
Avec cette réunion de Libreville consacrée à la CEEAC, l’ambition des dirigeants de la région est de réformer en profondeur l’institution afin de renforcer l’intégration dans cette zone, présentée comme le maillon faible de l’intégration en Afrique.
«On a des faiblesses à la CEEAC, il faut avoir le courage de le reconnaitre, même en matière de paix et de sécurité, par exemple», a expliqué le Secrétaire général de la CEEAC. Prenant l’exemple du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax), il assure qu’il s’agit d’«une bonne trouvaille de notre région, mais son fonctionnement pose problème parce qu’il faut qu’ils se réunissent périodiquement au niveau des chefs d’État-major qui ont un pourvoir politique et stratégique qui n’est pas le leur, en principe». «Le pouvoir politique et stratégique appartient aux chefs d’État, aux politiques. La décision, au lieu qu’elle vient d’en haut, chez nous, il faut qu’elle soit recommandée d’en bas», a-t-il argumenté.
La réunion du 18 décembre permettrait donc de travailler sur plusieurs projets de textes relatifs notamment au cadre organique de la CEEAC. En clair, l’institution devrait être désormais dotée d’une Commission en lieu et place d’un Secrétariat général. Ses pouvoirs seront plus étendus faisant d’elle une entité proactive. Les Chefs d’État plancheront également sur le règlement financier, le statut des personnels et l’insertion du Copax au sein de l’architecture institutionnelle de la CEEAC. Avant le Sommet des chefs d’État, les ministres des Affaires étrangères se réuniront en amont, le 16, pour préparer la voie, ainsi que les dossiers pour les chefs d’État. L’objectif final étant de doter l’organe exécutif de la CEEAC de plus de prérogatives et de marge de manœuvre pour mieux réactiver le processus d’intégration très atone dans ce vaste espace économique de plus de 200 millions de consommateurs.
1 Commentaire
« …un sommet des Chefs d’Etat de la CEEAC est convoqué le 18 décembre à Libreville ». Ces chefs d’états SAVENT que BOA est MORT… Le spectacle se poursuit…