Réforme du régime de sécurité sociale : Garantir la pérennité de la CNAMGS
En adoptant deux projets de textes, le Conseil des ministres du 17 septembre courant a tenté de donner un nouveau souffle à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), visiblement à bout de souffle.
Le glorieux avenir promis à la CNAMGS passe peut-être par la mise en œuvre des deux projets de textes adoptés en Conseil des ministres. Il s’agit du projet de loi portant modification de certaines dispositions de l’ordonnance n°0022/PR/2007 du 21 août 2007 instituant un régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale en République gabonaise et du projet de décret fixant les taux, l’assiette des cotisations et le plafonnement des salaires soumis à cotisation des travailleurs des secteurs public, privé et parapublic au régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale.
Élaboré sur la base de l’ensemble des contributions formulées par les employeurs et les employés des secteurs public, parapublic et privé représentés par la Confédération patronale gabonaise ; les experts nationaux en matière de droit social, de santé, de fiscalité, de finance et d’assurance privée ainsi que des associations et ONG, les améliorations proposées portent essentiellement sur la création d’un 4ème fonds afin de capter les ressources des travailleurs indépendants. Il s’agit aussi de rétablir le climat de confiance entre les différents partenaires par une meilleure gouvernance ; préciser les ressources permettant d’alimenter le budget de la Caisse et renvoyer aux textes d’application pour la fixation de l’assiette, des taux et du plafond. Le projet de décret, quant à lui, fixe les nouveaux paramètres de financement du secteur public, privé et parapublic, en partenariat avec les acteurs sociaux et les experts. Il entend garantir la pérennité des fonds contributifs et de la CNAMGS.
5 Commentaires
Une très bonne initiative
@Blaise nicolas,
Mais vous revez ou quoi? De quelle bonne initiative parlez-vous? Cette structure de la CNAMGS est groufe à sous pour les mêmes voleurs et vous le savez. Les plus grands bénéficiaires c’est certainement les agents du secteur public. Car nous au privé(structures bien organisées), avons déjà une assurance maladie à 100%(cadre) 80%(maîtrise et exécution). Nous remarquons avec supercherie que la CNAMGS que nous payons en plus ne nous sert à rien. Plus de structures hospitalières pour nous accueillir convenablement. Et en plus le traitement infligé aux ayant droit est plus négatif dans sa globalité.
Alors laissez ça et complaisez vous à bouffer vos tartines
la survie d’une entreprise est conditionnée principalement par sa gouvernance. la CNAMGS semble avoir un problème de gouvernance car on ne peut pas à l’heure du tout numérique se promener avec des valises d’argent au prétexte qu’on va payer les allocations familiales des économiquement faibles. Cette méthode de paiement engendre des coûts importants que sont les frais de missions. En optant pour les moyens modernes de paiement que sont les compagnies de téléphonies mobiles, car tous les gabonais ont au moins un numéro de mobile, la CNAMGS économiserait déjà un peu d’argent et de temps. Il restera le problème des évacuations sanitaires qu’il faut étudier avec soin pour en réduire les coûts. l’augmentation des contributions par la création d’un quatrième fond est salutaire mais il faut améliorer la gouvernance de ce bijou au risque de le voir disparaitre.
Bjr. Que valent les textes si les hommes sont pas compétents. C’est assez incroyable quand même ce pays! Voila un instrument de mesure de la qualité sociale d’un pays qui si l’on n’y prend garde va voler en éclat. Vous savez pourquoi parce que tout simplement c’est un gouffre a sous. a trop vouloir tirer sur la corde elle finira par se casser. Ce n’est pas le fait de multiplier la recherches des ressources qui résoudra le problème, c’est la malhonnêteté des gestionnaires qui ici pose problème. Je sous assure l’avenir me donnera raison. Amen.
Cher Mourou Tabe, au dela de la maîtrise des couts se pose une problématique de fonds: le financement du régime du fonds des économiquements faibles et la pérennité du régime de l’assurance maladie. Toute la population a droit à la sécurité sociale et à la maladie au regard de la constitution et de la déclaration universelle des droits de l’homme. Dans le cadre de la CNAMGS le financement étant mixte, les prestations sont à la fois soumises à condition de ressource pour les fonds 1 et 2; non soumises à conditions de ressources pour le fonds 3. c’est ce dernier qui pose problème parce que representant la majorité de la population à couvrir. quelle est alors la part du budget de l’etat peut on allouer chaque année? comment faire contribuer les populations ayant une actité non prise en compte par les régimes de sécurité sociale dejà existant? Jusqu’à quel niveau peuvent ils contribuer?
voila autant de questions auxquelles il faut essayer d’apporter une reponse cher Blaise Nicolas.